Malgré toutes les assurances données par le Gouvernement quant au recul du terrorisme dans le pays, les cellules dormantes continuent de se manifester et de frapper. Ainsi de l’opération kamikaze du 29 octobre dernier en plein Avenue Bourguiba et, vendredi dernier du drame de Sbiba. En ce qui concerne ce drame, il est clair que la famille Ghozlani décimée par les assassinats, n’a pas bénéficié de la protection idoine. Et quand bien même le ministre de l’Intérieur se serait rendu au chevet de la famille endeuillée et lui aurait assuré une « rente permanente », cela ne résout pas le problème dans sa globalité. Et, surtout dans ces montagnes (Kasserne, Siliana, Sidi Bouzid etc…) curieusement « abandonnée » depuis la Troika aux mains des cellules dormantes se proclamant de Daech, dont celle qui se fait nommer « phalange Okba Ibnou Nafaa ». Hichem Fourati devra s’expliquer sur tout cela devant la commission de sécurité de l’ARP.