Le professeur de droit constitutionnel, Sadok Belaïd estime que la décision de la dissolution du Parlement est une prérogative accordée par la Constitution, exclusivement, au président de la République qui peut y recourir par les temps de violence et d’anarchie enregistrées, hier et avant-hier, au sein de l’Assemblée des représentants du peuple.
Dans une déclaration accordée, aujourd’hui mardi 8 décembre 2020, Pr Belaïd a expliqué que le chef de l’Etat a toute la latitude de consulter toute personne de son choix, mais la décision lui revient à lui tout seul dans le sens où la Cour constitutionnelle n’est pas encore en place.
Et d’enchaîner que s’il pense que la crise a atteint son apogée, le président de la République peut aller de l’avant dans le sens de la dissolution du Parlement qui s’avère, aujourd’hui plus que jamais une nécessité impérieuse.
Pr Belaïd a précisé, encore, que si le président de la République concrétise ce pas nécessaire, il sera appelé à changer la physionomie du paysage politique dans le pays tout en faisant prendre conscience au peuple de sa responsabilité en cas de nouvelles élections.
Et de conclure qu’il ne suffira pas de changer la composition du Parlement, mais qu’il faut aussi revoir l’organisation du pouvoir politique en Tunisie
N.H