Nous avons appris que l’ambassadeur de Tunisie auprès de la Libye, Lassâad Ajili, a repris ses fonctions à partir de son bureau aménagé dans les locaux de l’Institut diplomatique de Tunis.
En effet, il avait élu domicile audit Institut juste après la remise de ses lettres de créance au président Fayez Sarraj (voir notre article en date du 13 octobre 2020), il a été contraint par le chef du gouvernement à regagner son poste sur place à Tripoli.
Mais voilà que depuis deux ou trois semaines, le même ambassadeur exerce, de nouveau à partir de l’Institut diplomatique de Tunis, sur injonction et avec le soutien de la cheffe de cabinet présidentiel, Nadia Akacha, sachant qu’il a été, même, renforcé par deux adjoints, secrétaires d’ambassade en quelque sorte.
Que dire de cette façon d’exercer son métier de diplomate tout en restant dans le pays alors que théoriquement et officiellement, rémunéré en devises fortes ? Est-ce légal ? Est-ce logique ?
N.H