- L’Histoire ne pardonne pas. Un jour ou l’autre, on saura toute la vérité sur ce qui s’est passé entre le 27 juin et le 25 juillet 2019 !…
A la tête d’un parti qui a le plus petit bloc au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Youssef Chahed s’entête encore à jouer un rôle sur la scène politique et même de continue et à s’auto-encenser par des satisfécits.
En effet, Chahed continue à croire que son gouvernement a été celui qui a lutté avec la plus grande efficacité contre la corruption, mais, bien évidemment, sans fournir la moindre preuve tangible.
Chahed continue à dire que sa proposition d’amender le code électoral aurait dû être signée, prouvant qu’il a été fortement dépité par le refus de feu Béji Caïd Essebsi de parapher la promulgation de la loi en question.
Et puis, Chahed semble oublier que sa proposition d’amendement était restrictive et illégale dans le sens où on n’amende pas le code électoral lors de la dernière année avant le scrutin puisqu’il a voulu tailler cette loi sur mesure contre un parti qui lui faisait une forte concurrence, parce qu’il convoitait comme il le disait, tout haut, une majorité de 109 sièges à l’ARP.
D’autre part, peut-on considérer que Chahed représente un acteur de poids dans le paysage politique actuel ? Logiquement et objectivement parlant, « non ».
A moins que son passage à La Kasbah ne lui ait permis de disposer de cartes à faire prévaloir vis-à-vis de ses concurrents surtout que nombreux sont les observateurs qui évoquent, en l’absence de l’éthique morale et honnête, l’importance des « dossiers » dans le jeu politique pour exercer d’éventuelles pressions sur untel ou un autre.
Et puis, comme l’Histoire ne pardonne pas, un jour ou l’autre, on finira, effectivement, par avoir toute la vérité, rien que la vérité, sur ce qui s’est passé entre le 27 juin et le 25 juillet 2019 !…
Noureddine HLAOUI