- Points d’interrogation sur la concomitance et l’extension des scènes de casse !
Pour la énième nuit consécutive, plusieurs régions de la Tunisie sont secouées par des incidents voire des affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants « casseurs ».
Mais les troubles ont pris, en cette soirée du samedi 16 janvier 2021, les émeutes ont pris de l’ampleur dans le sens où elles secouent un grand nombre de villes et de quartiers, notamment dans les grandes cités populaires et surpeuplées sises aux périphéries de la capitale.
Le scénario se présente ainsi : Des jeunes, par dizaines voire des centaines, se rassemblent dans les quartiers dits « chauds » de diverses villes du pays barrent les routes et les artères à l’aide de pneus brûlés et attaquent, selon l’approche bien connue du flux et de reflux, les forces de l’ordre qui tentent de les empêcher de s’en prendre aux postes de police ou aux établissements vitaux.
Alors qu’ils étaient relativement limités à certaines villes et régions, les émeutes ont pris de l’ampleur tout en se généralisant à un très grand nombre de points des différentes régions.
Pour le moment, les troubles sont en train de prendre des allures d’émeutes touchant les régions de Tunis, Siliana, Kasserine, Le Kef, Kairouan, Cité Ettadhamen, Meknassy (Sidi Bouzid), Hammam Lif, Menzel Bourguiba, Hammamet, Tebourba, Sidi Hassine, Bizerte, Cité Al Intilaka, Cité Ezzouhour.
Dans une évolution dangereuse, des dizaines de jeunes casseurs ont pris d’assaut, cette nuit, les locaux du magasin Aziza, dans la cité de Houmt El Oued à Sousse !
Fait très grave, la concomitance de ces troubles et leur extension aux différentes régions du pays ne manquent pas de soulever des points d’interrogation et des questions légitimes : Qui se trouve derrière cette dégénérescence de la situation ? Qui commande et orchestre ces attaques ?
La situation demeure explosive et ouverte à toutes hypothèses sachant que les blindés de la Garde nationale ont dé jà fait leur apparition dans les artères de la Cité Ettadhamen ! Certains recoupements
Noureddine H.