Le Président de l’Espérance sportive de Tunis a toujours été très sollicité par les médias. Toujours « schivo », comme le disent les Italiens (c’est-à-dire pas très porté sur les déclarations publiques à propos de leurs entraineurs ou autres présidents de clubs), Hamdi Meddeb a toutefois dérogé à sa propre règle. Il défend son équipe et son entraineur, avec menu-détails, à propos de l’expédition émiratie pour la coupe du monde des clubs. Il défend surtout Mouin Chaâbani, son entraineur, contre les attaques fusant d’un peu partout dans les « éternels » cercles d’opposants de certaines franges parmi les supporters de l’Espérance. Il explique aussi les causes de la défaite contre Nadi Al Ain , équipe qu’on a sous-estimée. Au final, Hamdi Meddeb paraît penser surtout au Centenaire de club.
On sait qu’il a été personnellement inviter Béji Caid Essebsi pour une présidence d’honneur des festivités du Centenaire. Le Président a accepté.
Il vient de lancer une invitation officielle à Gianni Infantino, le Président de la FIFA. Celui-ci, grand supporter de la Tunisie en tant que pays, et très proche de Bobo Craxi, fils du défunt Bruno Craxi, persécuté par la justice italienne et ayant résidé dans notre pays durant sa période d’exil, avant d’y décéder et d’être enterré à Hammamet, accèdera vraisemblablement à cette invitation. Et puis, les clubs centenaires, ne sont pas très nombreux de par le monde, sachant que le Club Africain, soufflera l’année prochaine les bougies de ses cent ans d’existence.
Hamdi Meddeb voit donc grand pour ce centenaire. Les grandes pompes en somme.
Dans la foulée, côté Mercato, malgré son côté évasif, il aura néanmoins fait deux précisions. Le première tient à la levée de son propre véto, l’été dernier, contre de départ de Koulibaly. A l’époque, un club saoudien avait mis sur le tapis 10 millions de dinars pour s’assurer ses services. Meddeb rejeta la proposition. Mais, puisque ce même club saoudien est revenu à la charge, le Président de l’Espérance y réfléchit cette fois. En revanche, pas de départ de Kom, un peu trop conspué par une frange de supporters espérantistes.
Hamdi Meddeb remet les choses en place donc. Et surtout en ce qui concerne l’entraineur. Mais, à l’évidence, son pari c’est le Centenaire.