-
Face à l’union sacrée des « fréristes para choquées » par les milices des défuntes LPR, les progressistes modernistes sont paralysées par le « complexe Abir Moussi »
-
Les Makhlouf, Aloui, Affès et autre El Hachmi champions du langage grossier, vulgaire et ordurier
Pour la 2ème journée consécutive, l’ambiance était électrique devant le siège de la secte d’El Qardhaoui, une association diffusant de préceptes moyenâgeux et qui s’est arrogé le droit de dispenser un enseignement d’aberrations et des idées étranges et étrangères à notre culture et à notre destinée moderniste et ouverte sur le monde, les cultures et les civilisations.
Après la fin de journée en queue de poisson, tard dans la soirée du mardi suite à une intervention musclée des forces de l’ordre venues protéger les éléments des ligues dites de protection de la révolution, le mercredi a été entamé avec la reprise du sit-in observé par les députés du Parti destourien libre (PDL) et leurs sympathisants.
Mais les bandits des mêmes LPR dissoutes se sont rués sur les lieux où ils ont procédé à un véritable « harcèlement » des sit-inneurs sous prétextes de défendre une organisation « exerçant dans la légalité
C’est ainsi qu’on a eu droit à une ruade des députés d’Ennahdha et d’al-Karama qui se sont avérés des défenseurs acharnés de ces intégristes des frères musulmans. Leur argument : cette organisation a n visa légal en vigueur. Donc personne n’a le droit de la déloger. Et il n’est permis à personne de dire si elle est en train d’avoir des pratiques illicites.
Ces thèses ont été étayées en long et large par les différents barons d’Ennahdha alors que ceux d’al-Karama, « top rojla » en tête, ont été les champions de la panoplie des mots grossiers, vulgaires et orduriers… Des termes d’un niveau trop bas et indignes d’un élu qui se respecte.
A noter que les différentes figures d’Ennahdha ont été vues en train de rôder sur les lieux du sit-in. Cela va de Yamina Zoghlami à Sahbi Atig en passant par les Noureddine Bhiri et bien d’autres se démasquant, ainsi comme étant toujours des membres d’une secte ou de « jamaâ » et non comme étant d’un parti politique civil.
Quant aux éléments d’al-Karama, ils n’ont jamais formé un parti, mais bel et bien un groupe d’individus qui servent de pare-à-chocs au mouvement islamiste d’Ennahdha.
Mais le bouquet nous est venu de Samir Dilou, le Nahdhaoui qui veut se donner une image « islamiste light » alors qu’il est, au fond de sa pensée, plus convaincu des plus durs et purs islamistes…
Lors de son passage sur le plateau d’El Hiwar, Mr Dilou a pris des airs hautains comme s’il était le maître tout en adoptant un ton menaçant envers les autres invités, sachant qu’il s’est retranché derrière l’aspect strictement juridique pour dire qu’il s’agit d’une organisation ayant un visa légale et qu’il faut s’adresser à la justice.
Une argumentation qu’il sait être, théoriquement, inattaquable. Mais Dilou semble avoir oublié qu’il était là, non pas en sa qualité d’avocat et juriste, mais plutôt en tans que politicien donc pour discuter et analyser les différents volets de la question objet de débat.
Ainsi, il s’est entêté à éluder toutes les questions sur le caractère terroristes des thèses de ce mouvement et des idéologies de son chef El Qardhaoui prônant et incitant aux « assassinats des mécréants ».
Cet entêtement à vouloir imposer son orientation du débat était trop révoltant dans le sens où il réclamait à ce que tout soit laissé à la bonne volonté de la justice alors qu’il sait pertinemment que du moins jusque-là, la justice n’a jamais tranché dans une affaire où la situation est défavorable au bon vouloir d’Ennahdha.
Et puis à voir cette union sacrée des Nahdhaoui derrière la secte d’El Qardhaoui, il y a de quoi se demander sérieusement s’il n’y a pas anguille sous roche. Certains avancent qu’il s’agit d’une affaire de « gros sous ». Saura t-on, un jour, les vrais dessous de cette défense aveugle de cette pieuvre qu’est l’Union mondiale des érudits musulmans ? Pourtant, il le faut puisque parmi les infractions majeures de cette association-écran, on cite son financement occulte !
Et dire que Kaïs Saïed a bloqué tout le pays pour une question de présumés soupçons de corruption à l’encontre de certaines personnes dont on ne connaît l’identité avec exactitude !
Bref, la sonnette d’alarme est tirée. Il faudrait, juste, une pression plus forte et plus généralisé pour faire passer les suiveurs d’El Qardhaoui devant les tribunaux. Pour peu que les forces progressistes et patriotiques daignent, enfin, s’unir pour mener cette bataille aussi urgente que celle touchant à la crise socioéconomique.
Alors, au fait, où sont passés les Samia et Mohamed Abbou, Hichem Ajbouni, Nabil Hajji, Haykel Mekki, Noureddine Tabboubi, Sami Tahri, Mongi Rahoui, Maya Ksouri, Bochra Belhaj Hmida, Saïda Garrach ??!!!
Sans oublier de se demander sur le pourquoi de ces positions craintives démontrées par certains chroniqueurs et analystes de peur d’être taxés de « pro-Abir », un complexe dont ils n’arrivent pas à s’en débarrasser….
Noureddine HLAOUI