- « Les « khouenjiya devaient exécuter le putsch le 8 novembre 1987, mais ils ont été court-circuité par Ben Ali Et Habib Ammar et les renseignements italiens et américains… »
- « Moncef Ben Salem, Sadok Chourou et Sayed Ferjani parmi les chefs de l’appareil sécuritaire secret dirigé, en personne, par Rached Ghannouchi… »
- Une pression formidable exercée par Ennahdha sur Hichem Mechichi afin qu’il use de son autorité pour interdire la diffusion de ce témoignage
Le parti Ennahdha a toujours nié, voire maintenu le floue quant à l’existence de son aile militaire ou ce qu’il est convenu d’appeler son appareil sécuritaire secret et ce en dépit des multiples preuves tangibles telles les écrits de feu Moncef Ben Salem ou encore les toutes dernières contenues dans le dossier de Mustapha Khedher.
Les membres du Comité de défense des deux martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ont souvent présenté des documents impliquant des proches de Rached Ghannouchi et affirmant que c’est lui le donneur d’ordres.
Maintenant, c’est chose faite avec le témoignage-aveu de l’un d’eux, en la personne de Karim Abdessalem, auteur du crime perpétré en 1991 dans les locaux du Comité de coordination du RCD à Bab Souika.
Dans un premier épisode, diffusé aujourd’hui dimanche14 mars 2021 de midi à 13 heures sur les ondes de radio Shems Fm dans le cadre d’une interview menée de main de maître par Chaker Besbès, Karim Abdessalem fait un récit avec force détails concernant le mouvement islamiste intégriste d’Ennahdha et surtout, sur son appareil sécuritaire secret dirigé directement par Rached Ghannouchi.
Après avoir raconté les péripéties des troubles causés par les différentes cellules du mouvement terroriste qui utilisait les cocktails Molotov et l’eau de…..
Deux révélations de taille ont été faites par l’ancien incendiaire des locaux de l’ex6RCD à Bab Souika.
Les barons d’Ennahdha devaient exécuter le putsch le 8 novembre 1987 et tuer Bourguiba mais ils en ont été contrés et court-circuité par l’action de Ben Ali et Habib Ammar le 7 novembre grâce à l’intervention des services de renseignements italiens et américains, selon les propres dires de M. Abdessalem.
Le même témoin parle d’une infiltration faite par les intégristes des services sécuritaires et militaires à un point tel que Sadok Chourou en était devenu un enseignant à l’Académie militaire sans oublies les formations reçues en Afghanistan et au Liban.
Puis, après l’amnistie de 1990, les responsables du Mouvement de la tendance islamique (MTI), auraient enfreint l’arrangement fait avec le nouveau pouvoir de Ben Ali quant à leur participation au processus de leur participation aux élections.
Et depuis, donc, ils ont mis au point une nouvelle stratégie semblable à celle d’avant 1987 en vue de prendre le pouvoir, une période au cours de laquelle Abdelhamid Jelassi a joué un rôle de premier plan.
Cette stratégie consistait à faire instaurer un climat d’anarchie et de troubles avec des attaques au cocktail Molotov et des manifestations sporadiques sr simultanées dans des endroits stratégiques, notamment da la capitale alors que l’attaque de Bab Souika commençait à faire son bonhomme de chemin et dont les détails seront donnés lors du prochain épisode du dimanche 21 mars 2021.
Entretemps, Karim Ben Abdessalem a révélé quelques noms clés des chefs ayant joué un rôle de premier dans l’appareil sécuritaire secret ? Il a cité, entre autres, Moncef Ben Salem que les intégristes présentent comme une lumière scientifique, Sadok Chourou, Sayed Ferjani, etc.
Ce témoignage fait l’effet d’un vrai séisme qui ébranle les fondements mêmes d’Ennahdha qui veut se constituer une virginité en niant toute implication dans les violences, les meurtres et bien d’autres crimes contre des populations civiles innocentes.
Ce témoignage confirme le caractère d’Ennahdha en tant que secte (jamaâ) qui utilisait la force pour prendre le pouvoir par le biais d’un coup d’Etat. C’est une secte qui n’a jamais œuvré pour les libertés et la défense ces droits de l’Homme, mais elle faisait tout pour faire instaurer une dictature religieuses, la pire de toutes les dictatures fascistes.
N’oublions pas que la première phrase prononcée par Hamadi Jebali, après les élections de 2011, a été celle : « Inchallah bientôt le 6ème Califat » !!!
Pour terminer, des sources concordantes font état d’une pression formidable exercée par Ennahdha sur Hichem Mechichi afin qu’il use, à son tour, de son autorité afin d’interdire la diffusion de cette émission. Bravo Shems Fm ! Bravo Chaker Besbès pour ce travail journalistique de haute voltige qui restera dans les annales de l’histoire médiatique…
Noureddine HLAOUI