- Makhlouf veut imposer les terroristes d’Al Qardhaoui et les extrémistes de tous bords.
- Yamina Zoghlami d’Ennahdha avait créé un précédent en 2018 en imposant, dans ce même aéroport, la sortie d’un fiché S-17 sous l’ère de Youssef Chahed et Hichem Fourati !
- Chapeau bas à nos sécuritaires pour leur fermeté à appliquer la loi faire subir un camouflet à Makhlouf et ses sbires
- Il est curieux que Samir Dilou soit l’unique Nahdhaoui sur les plateaux pour défendre la secte d’Al Qardhaoui et les extrémistes fichés
- Enfin, une réaction, même molle, du chef du gouvernement…
- Tabboubi appelle à la levée immédiate de l’immunité parlementaire des éléments d’al-Karama
Ce qui s’est passé cet après-midi et de ce soir du lundi 15 mars 2021 à l’aéroport international de Tunis-Carthage dépasse tout entement avec l’ambiance hystérique qu’a fait régner le député-bandit Seifeddine Makhlouf et ses sires de la dénommée mouvance d’al-Karama dont les membres sèment la terreur là où ils vont.
En cette période où croyant que Rached Ghannouchi et Hichem Mechichi ont besoin de lui et de sa troupe pour se maintenir, respectivement à la tête de l’ARP et du gouvernement, cette se croit tout permis, cette bande ressemblant à une milice, multiple les coups de force et les agressions aussi bien à l’intérieur du Parlement que dans la rue ou les lieux publics.
Usant de cris et de propos orduriers, leur chef, Seifeddine Makhlouf, pense qu’il pourra dicter sa loi. Après avoir exhibé ses muscles devant le siège de la secte de Qardhaoui, il a voulu récidiver, ce lundi à l’aéroport de Tunis-Carthage afin d’imposer le départ de Tunisie d’une femme soupçonnée de terrorisme et fichée S-17, censée, donc, représenter un danger pour la sécurité.
Mais, cette fois-ci, il s’est heurté à un os dur en la personne des agents de sécurité qui étaient déterminés à appliquer la loi. Et ils le lui ont fait comprendre cela d’une manière posée, arguments à l’appui tout en lui demandant de s’adresser à la justice ou aux autorités compétentes au département de l’Intérieur.
Comme d’habitude, il n’a rien voulu entendre, allant jusqu’à s’introduire dans la zone dite de « quarantaine », mais il a été empêché d’aller plus loin et s’est vu contraint de reculer sans vouloir quitter les lieux.
Et encore une fois, ce Makhlouf a fait étalage de ses propos grossier et insultants envers les forces de sécurité, envers l’Etat et envers le chef du gouvernement dont il a prédit et prévu la chute en cette journée.
Mais c’était mal connaître la discipline et la rigueur des sécuritaires qui ont mis le paquet avec l’arrivée des renforts afin d’empêcher tout coup de force des bandits d’al-Karama qui ont fait appel au takfiriste, Mohamed Affès, à Abdellatif Aloui, Mais l’intransigeance justifiée des policier a fini par avoir raison de leur tentative de faire régner l’anarchie grâce à une attitude, à la fois, ferme et retenue.
Et c’est quand le calme est revenu, que Hichem Mechichi a fait son apparition à l’aéroport pour dire que l’action des gars d’al-Karama est « regrettable » au lieu de trancher et dire qu’elle était inacceptable et inadmissible. Encore heureux qu’il ait annoncé le dépôt d’une plainte contre gars d’al Karama !!
Et dire que tout le monde s’attendait à une action du ministère public pour procéder à l’arrestation des bandits d’al-Karama dans le sens où ils se trouvaient en flagrant délit de menacer la souveraineté nationale puisque leur crime était perpétré dans un haut lieu de souveraineté par excellence tout en reflétant une piteuse image du pays
Cette position molle du patron de La Kasbah intervient au moment où une unanimité s’est dégagée, cette fois-ci, pour réclamer une riposte forte et appliquer la loi sans tergiverser
Et dans le même ordre d’idées, on mentionnera la réaction de Noureddine Tabboubi, secrétaire général de l’UGTT qui a appelé à la levée immédiate de l’immunité parlementaire aux gars d’al-Karama et afin de les traduire en justice.
Et tout en attendant avec curiosité la réaction d’Ennahdha, certains partis ont exprimé leur indignation. Mohsen Marzouk étant allé jusqu’à exiger l’arrestation ces pseudo-députés à l’aéroport alors que Tahya Tounès a condamné ce « groupe fasciste ». Or, on se rappelle que du temps où Youssef Chahed, la députée d’Ennahdha était intervenue à l’aéroport, un certain 25 octobre 2018, en faveur d’un fiché S-17, un Nahdhaoui condamné pour intégrisme et extrémiste religieux et ayant bénéficié de l’amnistie.
Elle avait exigé et obtenu l’autorisation de son départ alors que Hichem Fourati était fraîchement installée à la tête du ministère de l’Intérieur. Ainsi, que Youssef Chahed et ses députés ne viennent pas aujourd’hui montrer un visage différent !
Il y a lieu de fustiger, également, les positions de Samir Dilou qui, sous prétexte qu’il faut s’adresser à la justice, il continue à noyer le poisson dans l’eau et dans les labyrinthes des argumentations fallacieuses d’ordre juridique afin de blanchir les extrémistes d’al Karama.
D’ailleurs, on e sait pas comment il s’arrange pour être de la partie à tous les plateaux pour défendre les intégristes d’al Karam et des terroristes de la secte d’Al Qardhaoui. Curieux !
On ne sait pas encore pourquoi Moez ben Gharbia s’entête à donne l’antenne à Seifeddine gueuler et faire preuve d’arrogance. On se rappellera qu’en 2012 et 2013, c’est Moez ben Gharbia qui invitait les terroristes notoires d’Ansar al-chariâa dont notamment Abou Iyadh et Seifeddine Eraies à s’exhiber sur les plateaux TV.
La Tunisie a vécu, ainsi, en ce lundi 15 mars, une nouvelle triste journée à marquer d’une pierre noire dont il faut tirer les conséquences et les enseignements à tous les niveaux !
On ne peut terminer sans tirer dire « Chapeau bas » à nos vaillants sécuritaires qui continuent à faire preuve de vigilance et de sagesse sans oublier qu’ils n’ont jamais hésité à faire don de leurs vies pour défendre la patrie contre les terrorismes et les criminels de tous bords
Noureddine HLAOUI