Interrogé sur la décision qu’il aurait prise, s’il était chef du gouvernent, à l’encontre des députés ayant envahi l’aéroport internationale de Tunis-Carthage, dans la nuit du mars 2021, Fadhel Abdelkefi, président du parti, Afek Tounès a répondu sans hésiter : « Ces personnes qui ont agi de la sorte, auraient été arrêtés… ».
L’immunité parlementaire n’a plus de mise en cas de crime surtout si l’auteur de ce crime est pris en flagrant délit. Et c’était le cas, surtout que l’aéroport est une zone de souveraineté, plus particulièrement la zone de quarantaine.
J’ai la foi en le prestige de l’Etat, et en un gouvernant juste. « Des jeunes adolescents ont été arrêtés à cause d’une prétendue infraction au couvre-feu alors que députés, censés donner l’exemple, se permettent de violer les mois et l’ordre public », a martelé, en substance, Abdelkefi.
N.H