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Dépassement des objectifs consignés dans le cadre du contrat programme,
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Excédent en fonds propres nets de base, capacité accrue de la Banque pour développer ses activités
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Un résultat NET de 72,2 MD
La STB a tenu aujourd’hui sa première assemblée générale ordinaire et extraordinaire avec son nouveau Directeur général, Mohamed Chouikha, dont la nomination coïncide avec l’achèvement du plan de restructuration.
Entamé depuis 2016, le contrat programme (2016-2020) a permis, au terme de 6 années de travail colossal et studieux, de réaliser la quasi-totalité des objectifs stratégiques.
Entamé avec Samir Saied dont la relève a été assurée par l’enfant de la Banque, Lotfi Debbabi, cette œuvre sera, à n’en point douter, consolidée par Mohamed Chouikha en se basant sur son riche parcours et son expérience essentiellement dans le métier d’audit, d’organisation, de gestion budgétaire et financière qui lui ont permis de piloter des processus de changement et des projets de réforme surtout qu’il a été directeur général des participations au Ministère des Finances, et a piloté les projets de l’intervention de l’État dans le financement de l’économie.
Ainsi, le total bilan a affiché une progression sur la période de 4.556 MD (vs un objectif de 2.508 MD), représentant un taux de réalisation de l’ordre de 182%.
Au même titre et grâce aux résultats enregistrés durant la période du plan, les capitaux propres ont presque doublé, passant de 696 MD à fin 2015 à 1100 MD à fin 2020, correspondant à un taux de réalisation de 93% de l’objectif escompté et ce, malgré l’impact du covid-19 sur les résultats de 2020.
Pour ce qui est des crédits à la clientèle, l’encours des créances nettes a progressé au taux annuel moyen de 11,1% (vs 6,3% prévu initialement) ce qui traduit les efforts consentis en matière de financement de l’économie, de conquête de nouveaux clients et de développement de son fonds de commerce.
Se conformer au seuil réglementaire exigé :
Moyennant la mise en œuvre d’une gestion proactive des ratios de liquidité, la STB est parvenue tout au long de l’année 2020, à se conformer aux seuils réglementaires exigés en matière du ratio LCR (100% à partir de 2019) dont le niveau a atteint 102% à fin décembre 2020.
Quant aux fonds propres nets de base, ils ont affiché une hausse de 57 MD pour atteindre un encours de 897 MD au terme de l’exercice 2020.
De même pour les risques encourus, ils sont passés de 9.122 MD à 10.034 MD, en progression de 912 MD dont 792 MD représentant l’accroissement des actifs pondérés au titre des risques de crédit et de contrepartie sur les instruments dérivés.
La résilience au niveau de la solvabilité est aussi le fruit d’une bonne gestion du risque de crédit et de l’amélioration de la qualité des actifs. En effet, et au terme de l’exercice 2020, l’encours des créances accrochées s’est établi à 1.845 MD en baisse de 215 MD ou 10,4% par rapport à son niveau enregistré à fin 2019. Parallèlement, les créances productives ont progressé de 1.333 MD ou 14% pour totaliser au terme de la même période 10.557 MD.
En résumé, et en dépit des impacts liés à la pandémie Covid-19 estimé à 118 MD, Le résultat net de l’exercice 2020 s’est établi à 72,2 MD, en régression de 85,2 MD ou 54,1% par rapport à son niveau en 2019.