- De Ghannouchi à Makhlouf en passant par Laârayedh, ils ont, tous, protégé les groupes jihadistes et takfiristes
- L’assassin de la policière française à Rambouillet, un ami et proche des membres d’al-Karama
- Le juge Ahmed Rahmouni avait exigé et obtenu la libération de terroristes impliqués dans l’attentat du Bardo. Ils ont été retrouvés dans l’attaque de Ben Guerdane !!!
- L’imam takfiriste-wahhabite-jihadiste, Béchir Ben Hassan continue à faire propager son « venin » en toute liberté
Ironie du sort, la Tunisie, premier pays arabe à promulguer le Code du statut personnel depuis plus de 60 ans, libérant la femme du joug d’une société patriarcale, est en train, depuis 2011, de venir le bastion de l’extrémisme islamiste le plus violent à travers le monde arabo-musulman.
Et c’est Rached Ghannouchi, en personne, qui en a donné le « la » lors d’une « séance de travail », tenue avec ses disciples salafistes et jihadistes en les conseillant de patienter avant de se manifester en force et en public.
Et on se rappelle ses célèbres phrases : « Les services de sécurité ne sont pas garantis…L’armée n’est pas garantie… Ils ont encore les rouages officiels et les médias en main. Mais vous avez la liberté de créer un parti, une association…Vous pouvez organiser les tentes pour la prédication, vous avez les mosquées pour tenir vos prêches et prodiguer votre enseignement… »
Sans oublier qu’il avait tenu à préciser qu’il s’identifiait en ces salafistes jihadistes qui lui rappelaient sa jeunesse. On se rappellera qu’Ennahdha et lui-même en personne avaient exigé et obtenu l’amnistie générale pour les anciens détenus intégristes dont plus particulièrement ceux impliqués dans l’épisode sanglant de Soliman. Certains ont été libérés alors qu’ils se trouvaient en attente de l’exécution de la peine capitale.
Et dire que bon nombre des terroristes, ayant commis des attentats par la suite, faisaient partie de ce groupe de Soliman ! On se rappelle de l’intervention en direct sur un plateau télévisé du juge Ahmed Rahmouni, ex-président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) d’obédience islamiste nahdhaouie en exigeant et obtenant la libération des terroristes impliqués dans le massacre perpétré au Musée du Bardo, sous le prétexte fallacieux et facile que les aveux étaient obtenus sous la torture, sachant que personne n’a pris la peine de vérifier les allégations des criminels.
Eh bien, on a retrouvé ces mêmes terroristes mêlés à de nouveaux attentats dont l’attaque lancée à Ben Guerdane !!!
On se rappelle aussi que sous les gouvernements de la Troïka, les membres d’Ansar al-Chariâa se pavanaient, en long et en large, à travers tout le pays, notamment à Kairouan. On se rappelle qu’Ali Laârayed, alors ministre de l’Intérieur, avait reconnu, sur antenne, avoir donné l’ordre de laisser Abou Iyadh repartir de la mosquée El Fatah, pourtant assiégée par des centaines d’agents de sécurité.
On se rappelle de l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khaled Tarrouch qui justifiait les rassemblements de formation des éléments terroristes dans les hauteurs du Centre-Ouest et du Nord-Ouest du pays, comme étant de simples exercices pour « faire faire fondre le cholestérol » !
On se rappelle les incitations à la haine et à la violence des Habib Ellouze, Sadok Chourou, Noureddine Khadmi, Ridha Jaouadi, Seifeddine Makhlouf, Mohamed Affès, Béchir Ben Hassan. Et la liste est trop longue.. On se rappelle du « droit de l’hommiste », Moncef Marzouki qui avait honoré une femme nikabée au Palais de Carthage.
Pour revenir à Béchir Ben Hassan, salafiste-wahhabite et jihadiste notoire, notons qu’il circulait librement sous prétexte qu’il exprimait, juste des idées alors qu’il débitait des invectives takfiristes dignes du Moyen-âge incitant au meurtre.
Et on ne rappellera, jamais assez, l’épisode des voyages de milliers de jeunes tunisiens en Turquie, avant de se rendre en Syrie, en Irak ou même en Libye.
Maintenant et avec la multiplication des actes terroristes en Europe, plus particulièrement en France, les Tunisiens sont mis au banc des accusés surtout avec cette manie de certains de généraliser et de mettre tous nos concitoyens dans le même sac.
D’ailleurs, l’assassin de la policière française à Rambouillet est un Tunisien de Msaken et il est un proche des défenseurs des terroristes à al-Karama qui font la loi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) où Ghannouchi les protège, bec et ongles.
On parle même d’une éventuelle demande française pour prendre connaissance du contenu des caméras de l’ARP afin de vérifier une éventuelle entrée dudit assassin de Rambouillet, Jamel Gorchène, au siège du Parlement.
Ces gars d’el Karama jouissent d’une impunité totale malgré la multiplication des agressions et des violences à l’encontre de leurs homologues à l’Assemblée sans oublier la soirée tristement mémorable à l’aéroport international de Tunis-Carthage !
Dans cet ordre d’idées, il est bon de rappeler aux Européens que ce sont eux qui accordent les visas voire les cartes de séjours à ces takfiristes intégristes, adeptes d’idées et de modèles de société contraires aux valeurs républicaines de la France et u reste des autres pays d’Europe.
Franchement, il est temps de placer les éléments d’al-Karama sur la liste des incitateurs à la violence et au terrorisme tout en réclamant, une fois pour toutes, à Ennahdha de clarifier ses position et de couper les ponts avec al-Karama tout en rayant tout référentiel à la religion et à l’Islam dans ses programmes et autres discours afin d’éviter tout amalgame pernicieux…
D’ailleurs, la société civile l’a déjà fait. En effet, une trentaine d’associations fustigent le discours de certains partis au pouvoir pendant la dernière décennie tout en dénonçant l’obstination de certains partis, en particulier Ennahdha et les organisations et associations qui lui font allégeance depuis 2011 dont la Coalition Al Karama, à diffuser des discours encourageant la haine, la sédition et la violence à travers les réseaux sociaux et les médias.
A bon entendeur, salut !
Noureddine HLAOUI