- Réduction de la masse salariale globale à un taux de 15% du PIB en 2022 au lieu de 17,5%
- Réduction progressive des subventions à partir de maintenant jusqu’à 2024
- La réduction des subventions touchera, d’abord, les produits alimentaires suivis de l’électricité et du gaz
L’agence de presse américaine, Reuters, a rendu publics , hier mardi 4 mai 2021 de larges extraits d’un document, à l’intention du FMI, élaboré par le gouvernement tunisien où il fait un exposé de la situation économique désastreuse en Tunisie et présente un ensemble de réformes, sous forme de mesures qui s’avèrent comme étant très douloureuse pour le peuple qui sera, appelé, encore une fois, à payer les pots cassés.
En voici les principales décisions envisagées destinées à « amadouer » le gendarme financier international :
-Réduction de la masse salariale globale à un taux de 15% du PIB en 2022 au lieu de 17,5% actuellement, en partie grâce à la retraite anticipée et à la réduction des heures de travail.
-Réduction progressive des subventions à partir de maintenant jusqu’à 2024 tout en payant des allocations aux nécessiteux.
-La réduction des subventions touchera, dans un premier temps, les produits alimentaires avant d’englober l’électricité et le gaz avant d’être complètement arrêtée en 2024.
-Mise au point d’un programme de départs volontaires des employés de la Fonction publique en contrepartie de 25% de leurs émoluments ou la moitié du salaire avec une réduction du nombre des heures de travail.
-Révision du système des primes et des indemnités
La proposition de réforme indique que le gouvernement vise à mettre en œuvre les changements afin de rétablir «l’équilibre économique» tout en essayant de le réaliser avec les moindres voire «sans coûts sociaux».
N.H