Avis aux amateurs de mécanique : Auto Story est une nouvelle rubrique proposée par notre confrère Mehdi Dabbech, sur la station radio Diwan Fm.
Traitant du secteur de l’automobile dans son ensemble, cette nouvelle parenthèse radiophonique propose, chaque samedi à 10h (et exceptionnellement dimanche, durant Ramadhan), des anecdotes historiques et les dernières nouvelles à travers l’œil d’un passionné. Nous l’avons interviewé.
Comment t’es venu l’idée de créer une rubrique comme Auto Story ?
Je n’avais pas cette idée à la base car j’étais plus axé sur une émission sportive sur RTCI après avoir effectués quelques essais concluants. Et vu que l’on a un manque terrible pour tout ce qui est en rapport avec le monde de l’automobile et vu que je suis passionné depuis mon plus jeune âge par ce secteur (courses Formule 1, nouveaux modèles…). J’ai ensuite intégré Diwan Fm, qui est la seule radio privée à Sfax et qui était justement, à la recherche d’un contenu original pour animer sa nouvelle grille d’émissions. Depuis une année, la radio a lancé une plateforme à Tunis et a augmenté son audimat. Aujourd’hui, il s’agit de l’une des radios les plus écoutées en Tunisie.
Présente-nous cette nouvelle rubrique
Le concept est simple : j’ai voulu commencer par une rubrique culturelle et historique qui concerne les voitures. Je présente d’une manière vulgarisée en essayant à chaque fois de faire passer l’information aux auditeurs d’une manière la plus simple possible et en même temps, je parle de voitures exotiques et de voitures qui passionnent dans le monde. Je décortique la marque, les modèles les plus marquants, le fondateur, la moyenne de vente etc. On parle de Ferrari, Pagani, Lamborghini, ainsi que d’autres grandes marques, que l’on ne connait pas en Tunisie, à moins d’être un grand passionné.
Ton avis sur le rapport entre le tunisien et sa voiture ?
Les jeunes d’aujourd’hui sont à mon sens, de grands passionnés qui prennent grand soin de leurs voitures. J’ai eu pas mal de retour au sein de la radio concernant la catégorie d’âge qui écoutait ma rubrique et qui s’y intéressait énormément. Preuve qu’il y’a eu un bon retour par rapport au contenu et à la façon de présenter. Cela m’encourage évidemment à développer au fur et à mesure le concept.
Quelle est ta perception concernant la situation actuelle du secteur automobile en Tunisie ?
Il s’agit d’un secteur qui souffre de beaucoup trop de difficultés. Pour moi, le premier inconvénient qui pénalise l’automobiliste, ce sont les taxes douanières qui doivent être entièrement revues. Cela va assurément changer grâce aux voitures électriques qui, contrairement aux véhicules conventionnels (thermiques) sont censées ne pas proposer de taxes aussi énormes. Après, les vignettes qui sont imposées malgré le fait que la majorité de nos routes sont impraticables, bardées de nids de poules, de dos d’ânes et présentent des dangers inhérents pour les conducteurs. Tout est à revoir.
Pour rebondir concernant les voitures électriques, des concessionnaires estiment que la Tunisie a plutôt besoins, à l’heure actuelle, de véhicules hybrides. Qu’en penses-tu ?
Il est vrai que l’hybride peut être une solution plus adaptées à moyen et cours terme, vu qu’une voiture électrique nécessite des bornes de recharges qui doivent être installées un peu partout. Ce n’est pas évident de se doter d’une telle infrastructure aujourd’hui, à part une ou deux marques, qui ont déjà commencé à installer une ou deux bornes et préparer quelque-peu la logistique. Disons que d’ici quelques années peut-être même dans une décennie, ce sera possible.
De toute façon, l’usage des voitures électriques ne pourra être que bénéfique et ce, pour deux principales raisons : la première est environnementale, vu qu’on a pas mal de pollution en Tunisie. La deuxième est due au fait qu’elles proposeront moins de taxes et une consommation énergétique bien plus économique. Il suffit de comparer le prix d’un plein actuel, avec celui d’une recharge complète d’un véhicule électrique.