La nouvelle a laissé en émoi les habitants de Dar Fadhal ( La Soukra). Branle-bas, protection civile sur les lieux d’un crime immonde.
Falikou Coulibaly, président de l’association des Ivoiriens de Tunisie se dirigeait hier en début de soirée chez lui en compagnie d’un concitoyen après avoir disputé un match de football. Ils furent arrêtés sur leur chemin par deux braqueurs qui, armes blanches à la main, leur intimaient l’ordre de leur remettre tout ce qu’ils avaient sur eux. Le président de la colonie s’y est refusé ce qui lui a coûté des coups de poignard ( notre fameuse arme blanche baptisée « Boussaada ») au niveau de la cuisse et des flancs. Aussitôt alertée, la Protection civile s’est dépêchée sur les lieux (tel que le déclare Sofiène Zaag, porte-parole du ministère de l’Intérieur à notre consoeur Assabah news). La victime a été transportée à l’hôpital Mongi Slim de la Marsa où elle rendit l’âme.
L’accompagnant de la victime réussit néanmoins à donner une description détaillée des agresseurs. La police eut vite fait alors de les identifier et de trouver le poignard au domicile du meurtrier. Six individus ont alors été interpellés et arrêtés.
Il est à noter qu’il y a une recrudescence vertigineuse de la criminalité en Tunisie. 350 cas sont recensés quotidiennement. Le défunt Ivoirien se trouvait en l’occurrence au mauvais endroit et au mauvais moment.
Signalons que grand nombre parmi les Africains en Tunisie, entre étudiants et autres travailleurs, loge dans la zone de Dar Fadhal.