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Les médias tunisiens continuent à inviter l’innommable Makhlouf pour justifier ses actes. Le comble de la honte !!!
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Pays de l’émancipation de la Femme, la Tunisie mise au banc des accusés…
Pays de l’émancipation féminine par excellence et des droits de la Femme grâce au Code du Statut Personnel (CSP) mis au point par Bourguiba dès 1957, la Tunisie est en train d’enregistrer des revers, notamment depuis l’avènement officiel des frères musulmans profitant des événements de janvier 2011.
Puis après un certain rééquilibrage durant le règne de Béji Caïd Essebsi, Ennahdha et son cheikh, Rached Ghannouchi, ont repris la main pour imposer leur hégémonie après avoir mis le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, sous leur coupe.
Aidé, sciemment ou non, par les gaffes du président de la République, Kaïs Saïed , Rached Ghannouchi a réussi à créer une ceinture mue par des intérêts et des calculs étroits et conjoncturels : Ennahdha, Qalb Tounès et al-Karama.
Et depuis, nous assistons à un diktat machiavélique de cette nouvelle « Troïka » qui fait la pluie et le beau temps au Bardo se permettant tous les passages en forces et les vices de forme et de procédures sans rencontrer la moindre résistance de la part des autres parties, dites progressistes et centristes pour ne pas être taxées d’être en alliance avec Abir Moussi et le Parti destourien libre.
La dernière bataille en date est celle déclenchée à l’occasion de l’examen du projet de convention de siège en faveur du Fonds de développement qatari (QFFD).
Si le PDL s’oppose totalement à cette loi parce que pour lui, elle porte atteinte à la souveraineté de la Tunisie, ladite « Troïka » fait du vote de cette loi une question de vie et de mort.
Ainsi, tous les moyens étaient « bons » pour les islamistes de mettre à l’écart Abir Moussi en allant jusqu’à l’agresser physiquement à deux reprises. Les deux « bandits » du pare-à-choc d’Ennahdha s’étant chargés d’exécuter es sale besogne tout en été assurés qu’ils ne craignaient aucune suite au niveau judiciaire.
Ces agressions, qui ont été perpétrées devant les caméras de télévision, donc au vue et au su du peuple tunisiens des autorités judiciaires et de la communauté internationale, politiciens et médias.
Ainsi, la Tunisie, autrefois citée en exemple pour le respect de la Femme, est depuis quelques jours, montrée du doigt, voire mise au banc des accusés dans la presse internationale comme étant un pays où l’on agresse impunément les femmes.
La radio française Europe 1 a précisé par le biais de son chroniqueur Vincent Hervouet que Mme Abir Moussi a été agressée, à deux reprises, sous la coupole du Palais du Bardo, un certain mercredi 30 juin 2021 tout en mentionnant que la séance n’a été levée durant trois minutes après l’agression , sachant que la séance plénière était présidée par une femme…. Samira Chaouachi.
D’autre part et sous l’intitulé, « Abir Moussi, une des députés les plus populaires, frappée à l’Assemblée », le Courrier International consacre un article en entier à l’incident survenu à Tunis, et ce dans sa livraison du 1er juillet 2021.
La chaîne de télévision française en langue arabe, France 24 a consacré de longs passages étayés par des interviews et autres déclaration de députés et autres politiciens. La revue, « Jeune Afrique » n’est pas demeurée en reste en publiant un article d’analyse de la situation en Tunisie, plus particulièrement les violences subies par Abir Moussi au sein même du siège de l’Assemblée des représentants du peuple.
Par contre, nos médias ont trouvé le moyen d’inviter les agresseurs, plus précisément, l’innommable Seifeddine Makhlouf que l’une des présentatrices ose le présenter comme étant un « maître » et tout en lui offrant l’occasion de parler, d’expliquer et de justifier ses actes ignobles. Le comble et la honte !!!
Noureddine HLAOUI