- Entre l’expectative et les appels au retour à un fonctionnement normal des institutions
- Washington inquiet face aux derniers développements enregistrés dans notre pays
Les réactions à travers le monde après ce qui s’est passé hier ont été unanimes à exprimer leur opposition ou de demeurer dans l’expectative.
Aux Etats-Unis d’Amérique, la porte-parole de la Maison Blanche, Jane Psaki, a indiqué, dans un point de presse, que « son pays est inquiet face aux derniers développements enregistrés en Tunisie tout en mettant l’accent sur l’impératif de préserver le calme.
Sans qualifier les décisions de Saïed de putsch, la porte-parole de la Maison Blanche a précisé que Washington avait engagé des analystes pour déterminer sa position à ce sujet.
L’Italie attentive à la situation en Tunisie
L’Italie suit avec grande attention l’évolution de la situation en Tunisie. La portée et la nature des décisions prises au cours des dernières heures devront être évaluées attentivement.
L’Italie exprime également sa préoccupation quant à la situation et à ses implications potentielles et adresse un appel aux institutions tunisiennes afin de garantir le respect de la Constitution et de l’Etat de Droit.
Paris : il faut éviter les violences
Le ministère français des Affaires étrangères a rendu public un communiqué dans lequel elle indique avoir pris connaissance des décisions que le Président de la République tunisienne a prises et qu’elle suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation politique en Tunisie.
Et d’ajouter qu’elle souhaite le respect de l’État de droit et le retour, dans les meilleurs délais, à un fonctionnement normal des institutions, qui doivent pouvoir se concentrer sur la réponse à la crise sanitaire, économique et sociale.