- Dans les deux cas, ce sera une « femme » soutenue par Paris et loin d’être exempte de tout reproche !…
- Lobna jeribi avait cautionné « Daêch » en se faisant prendre en photo sous sa bannière au siège des criminelles et terroristes LPR
Quatorze jours après l’annonce des décisions exceptionnelles du 25 juillet 2021, on attend toujours et encore une autre annonce, celle de la désignation du « patron » du futur gouvernement, qui sera appelé à gérer les affaires du pays sous l’égide du président de la République.
Après la circulation avec insistance du nom de Marouane El Abassi, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, qui a été même reçu en audience par le chef de l’Etat, cette piste aurait été abandonnée à cause, semble-t-il, de divergences sur les prérogatives qui lui seraient « cédées » par Kaïs Saïed.
Finalement, les milieux proches du Palais de Carthage, généralement bien informées, indiquent avec assurance qu’il s’agira d’une femme comme cela a été ébruité au départ. Mais maintenant, tout semble indiquer que le concours sera circonscrit entre deux femmes, en l’occurrence Lobna Jeribi et Nadia Akacha, toutes les deux citées auparavant.
Toutefois ces choix pourraient susciter des critiques dans la mesure où chacune de ces deux personnalités sont controversées. Qu’on en juge…
Nadia Akacha est trop critiquée pour être proche voire l’éminence grise du président de la République sans oublier les dossiers douteux dont la prétendue tentative d’assassinat par un courrier empoisonné, une affaire classée pour absence de preuves, ses différends avec l’ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l’ONU et dont une plainte est en instruction en cours.
Sans oublier les enregistrements fuités où elle inciterait des blogueurs à ternir la réputation d’un ex-ambassadeur qui a porté plainte contre elle. Sans suite jusqu’à présent.
Cette femme, dont la proximité avec Kaïs Saïed qu’elle ne quitte jamais, demeure énigmatique et mystérieuse, serait fortement soutenue par l’Elysée.
L’autre prétendante au poste de Premier ministre et qui aurait davantage de chance pour l’avoir, n’est autre que Lobna Jeribi membre dirigeant d’Ettakattol, membre de « l’Internationale socialiste » et que certains n’hésitent pas à surnommer le « parti de la France ».
Or, pour commencer, Lobna Jeribi ne dispose, selon les observateurs avertis, d’aucun charisme et d’absence de tout sens de la communication. Ensuite, on n’oublie pas que Mme Jeribi est l’initiatrice du think tank « Solidar », financé, à coups de centaines de milliers de dinars par des organismes étrangers, sachant qu’à un moment donné, elle percevait des « salaires » de ce think tank tout en étant membre du gouvernement, ce qui constitue le « sommet » du conflit d’intérêts, à l’instar de son collègue d’Ettakattol, Elyès Fakhfakh qui se dit l’homme le plus propre de la Tunisie.
Et le « bouquet » est cette proximité avec les terroristes des tristement célèbres et criminelles LPR. D’ailleurs, personne n’oubliera cette fameuse photo, en compagnie du numéro 2 d’Ettakattol, Khalil Ezzaouia, au siège des LPR du Kram et leur chef bandit Imed Deghij. Le tout sous la bannière de Daêch.
Pour terminer, on notera que le point commun entre les deux femmes, pressenties au poste de « chef de gouvernement », seraient les « candidates » de l’Elysée comme cela avait été le cas pour Elyès Fakhfakh qui avait été nommé au lendemain d’une communication téléphonique entre Kaïs Saïed et Emmanuel Macron comme nous l’avions publié en exclusivité sur Univers News.
En tout état de cause, à moins d’un revirement de dernière minute, le chef de l’Etat s’oriente vers la nomination, encore une fois, d’un candidat loin d’être exempt de tout reproche. Pourtant, il devrait se décider de trouver la personnalité adéquate d’ici le 13 août 2021, date prévue pour l’annonce du nom du futur « gestionnaire des affaires » du pays.
Noureddine HLAOUI