Dans un communiqué rendu public aujourd’hui vendredi 28 décembre 2018 par la présidence de la République, il ressort qu’une réunion s’est tenue, ce matin au Palais de Carthage sous la présidence de Béji Caïd Essebsi avec la participation du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, le président de l’UTICA, Samir Majoul, et les dirigeants des partis formant la nouvelle majorité favorable à La kasbah, à savoir, Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machrou Tounès et Mustapha Ben Ahmed, chef de la Coalition nationale.
Le président de la République a mis l’accent, à l’ouverture de la réunion, selon le communiqué, sur la détérioration de la situation économique et sociale accompagnée d’une recrudescence de la tension politique en plus d’une conjoncture sécuritaire sensible ainsi que des tentatives répétées prouvant la précarité et les menaces à l’encontre de l’Etat, ce qui laisse entendre davantage de risques et de défis à surmonter en l’absence de signes encourageants quant à un éventuel et prochain dénouement.
Le chef de l’Etat a insisté sur l’obligation de poursuivre le dialogue entre les différentes parties sur la base du respect de l’intérêt national tout en évitant les calculs étroits, l’objectif étant de trouver les solutions susceptibles de dépasser la crise actuelle et de faire revivre chez les citoyens l’espoir grâce à des décisions courageuses et audacieuses afin de préserver le processus démocratique et protéger la patrie des danger qu’elle encourt.
A noter que selon certaines données infiltrées de l’intérieur de ladite réunion, BCE aurait exprimé, clairement, son mécontentement de la politique suivie par ce qu’il appelle « la nouvelle Troïka » composée d’Ennahdha, du Machrou et de la Coalition nationale et qui ne le représente pas.
Béji Caïd Essebsi aurait indiqué, encore, que seuls le gouvernement et les partis le soutenant, sont responsables de la gestion des affaires de la Tunisie d’où l’obligation pour eux d’assumer leurs responsabilités afin de mener le pays à bon port.