- Washington a mal compris la démocratie religieuse et devrait réviser ses positions
- L’ambassadeur Donald Blome : Nos décisions ne se laissent pas influencer par les lobbies et les pages prépayées
- Le bilan de 10 ans de pouvoir de l’Islam politique est négatif !…
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de la Tunisie, Donald Blome, a eu une rencontre avec un groupe de penseurs et de spécialistes dans certains secteurs de la vie nationale dont notamment Sana Ghenima, Lassâd Jamoussi, Rafik Boujdaria et Youssef Seddik, écrivain et homme de communication qui ne laisse jamais indifférents ses interlocuteurs.
Youssef Seddik a eu une allocution, la plus longue et la plus profonde prononcée lors de cette joute, qui a suscité une interaction remarquable de la part de l’ambassadeur US qui a tenu à affirmer, entre autres, que les décisions officielles américaines ne se laissent pas influencer par les lobbies et ne prennent pas en considération ce qui se publie sur les pages et les sites prépayés dont celui de Radwan Masmoudi qu’il a cité nommément.
L’intervention du penseur a été marquée par la globalité et la franchise dans le sens où il a sévèrement critiqué avec une argumentation pertinente mettant à nu les erreurs de l’administration de Washington qui aidé et soutenu l’Islam politique.
Youssef Seddik a fait rappeler qu’il est un grand fan du peuple américain et qu’il a donné plusieurs conférences dans les universités américaines dont celle de Columbia. De même qu’il a rappelé la manifestation monstre lors de la visite du vice-président US en Tunisie qui avait coïncidé avec les boucheries perpétrées par les militaires américains au Vietnam, similaires à celle enregistrées en Afghanistan ou au Moyen-Orient qui souffre, en plus, des exactions israéliennes.
Le penseur tunisien a fait passer, par ailleurs à travers l’ambassadeur Blome, un message au président US, Joe Biden, pour l’appeler à ne plus faire la comparaison entre la démocratie religieuse aux Etats-Unis et la démocratie religieuse en Tunisie et dans le monde islamique, en général, dans le sens où l’Islam s’est figé depuis mille ans pour être manipulé par les « savants ».
D’où la nécessité pour l’administration américaine de réaliser le danger de la démocratie religieuse en Tunisie et dans le monde arabe dans la mesure où si les débats, ayant lieu dans les mosquées tunisiennes, étaient enregistrées dans leurs homologues américaines, leurs auteurs seraient, alors, emprisonnés !!!
Dans son intervention, l’ambassadeur Blome a reconnu que la domination de l’Islam politique en Tunisie a débouché sur des résultats négatifs et que la démocratie demeure l’unique voie à laquelle Washington reste attachée tout en suivant de très près ce qui se passe dans notre pays notamment après les interdictions de voyage et les limitations des libertés pour lesquelles elle attend des solutions.
La Rédaction