- La pression américaine pourrait mettre Saïed dos au mur…
- Washington semble se diriger vers l’exigence d’un retour rapide à la démocratie parlementaire…
- …Mais qu’en pense le président de la République, plus déterminé que jamais ?!…
Après la visite d’une forte délégation sécuritaire américaine, il y a quinze jours en Tunisie, qui avait fait couler beaucoup d’encre et fait soulever des réactions quant à la nécessité de préserver la souveraineté nationale et l’indépendance de la décision officielle du pouvoir, on attend une autre visite de grande importance de la part d’une délégation de congressmen et senateurs US, conduite par l’influent démocrate, Christopher Scott Murphy, dit Chris Murphy.
En effet, selon notre correspondant à Washington, cette nouvelle visite aura lieu les 4 et 5 septembre prochain avec un programme dense et varié dont notamment des entretiens avec le président de la République Kaïs Saïed.
Et contrairement à ce qu’a laissé entendre l’ambassadeur américain, lors de sa récente rencontre avec des personnalités tunisiennes, quant à l’absence d’influence des lobbyistes sur les décisions officielles de l’administration américaine, des sources proches des parlementaires US indiquent que les congressmen US auraient l’intention de demander à Kaïs Saïed un retour rapide à la démocratie parlementaire !
Il faut dire que les démcrates américains ont de traditions connues de soutien à l’Islam politique. Et tout le monde se rappelle les accolades chaleureuses entre les barons démocrates, dont notamment, John Mac Cain, avec les Nahdhaouis Rached Ghannouchi, Hamadi Jebali, Rafik Bouchlaka et bien d’autres.
Plus encore, on croit savoir que les membres de la délégation américaine pourraientt aller jusqu’à menacer de couper toute coopération avec la Tunisie en cas de maintien du refus par le chef de l’Etat de tout retour en arrière.
Alors, d’ici là, la pression de Washington sur le pouvoir en Tunisie semble aller crescendo avec le risque d’atteindre le point de non-retour au cas où Saïed refuse toujours de revenir en arrière.
La Rédaction