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Yamina Zoghlami,Hsouna NASSFI, Abdelkrim Harouni, Iyadh Elloumi, Oussama Khelifi, Samira Chaouachi et les « bandits » d’al-karama dans les oubliettes
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Les députés gelés d’Ettayyar et d’Echaâb se retrouvent, également sur la « touche »…
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Ils se pavanaient de plateau en tribune grâce à la mainmise des khouenjiya sur les médias
Un des mérites de l’action du 25 juillet 2021 a été, selon les observateurs, l’éclipse des politiciens, plus précisément les « politicards » qui ont cru qu’ils étaient des « lumières » dans les analyses et autres mises en œuvre de projets d’avenir.
On évoque, plus particulièrement, ceux qui donnaient de la voix, enhardis par leur appartenance au « coussin parlementaire » qui, se croyant détenir la majorité indéfiniment, se pavanaient de plateau en tribune grâce à la mainmise des khouenjiya qui détenaient des relations avec plus d’un présentateur et plus d’un chroniqueur qui continuaient à les inviter.
Or, comme par enchantement, depuis le 25 juillet, il y en a qui ont disparu dès les premiers jours. C’est le cas de plusieurs Nahdhaouis tels les Abdelkrim Harouni, Yamina Zoghlami, Hsouna NASSFI, devenu carrément porte-parole de Mechichi, FethiAyadi, Imed Khemiri…lagrande gueule de Qalb Tounès, Iyadh Elloumi, le « super-gentil » Hsouna Nasfi, l’autre « super gentil », Tarek Ftiti, les « bandits » d’al-karama qu’on préfère ne même pas citer…
D’autres ont mis du temps pour s’en aller. On citera, entre autres, les Oussama Khelifi, Noureddine Bhiri, Samir Dilou, Mustapha Ben Ahmed (le seul de Tahya Tounès à s’être bièvement manifesté), Samira Chaouchi qui a été « au-dessous de tout et plus ghannouchiste »que Ghannouchi lui-même !
Puis, il y a les autres qui ont continué à être présents plusieurs jours durant, croyant faire partie du cercle restreint des favoris de Saïed. On aura cité les Zouhair Maghzaoui, Haykel Mekki, Hichem Ajbouni, Ghazi Chaouachi et Mohamed Abbou.
Pour ces derniers, les explications sont autres que pour les précédents. En effet, après avoir accordé presqu’un chèque en blanc pour le chef de l’Etat, ils ont eu des revirements remarquables, notamment pour Ettayar alors qu’Echaâb continue à adopter un soutien critique.
En toute état de cause, les partis politiques sont en veilleuse et c’est tant mieux, tellement ils ont pollué la vie publique aussi bien au sein des institutions qu’à travers les médias…
Noureddine HLAOUI