- Des proches de l’AMT et d’Ennahdha tentent de brouiller les cartes afin de prendre le contrôle du CSM
Il est attendu que le Cosneil supérieur de la magistrature ‘CSM) tranche dès aujourd’hui, mercredi 8 septembre 2021, la question de la succession de Taïeb Rached à la tête de la Cour de Cassation.
En effet, et selon des données fiables, près de 14 juges ont déposé leur candidature à ce poste prestigieux et décisif. On citera parmi eux, Moncef Kchaou, Thouraya jeribi, Abdessalem Dammak, Ahmed Rezig, Ahmed Rahmouni, Boubaker Jeridi, Raoudha Karafi, Nazek Kada, etc.
A noter que selon les observateurs avertis, certains candidats sont entrés en lice, juste, pour brouiller les cartes et faire de l’ombre à d’autres. C’est le cas, notamment d’Ahmed Rahmouni et Raoudha Karafi qui ne répondent, même pas, aux conditions de forme pour être candidat à ce haut poste.
Les mêmes observateurs assurent que les proches de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) se sont ligués pour soutenir la candidature du premier président du Tribunal Foncier, Ahmed El Hafi, réputé pour être proche d’Ennahdha. Et en cas de son élection, son poste à la tête du Tribunal Foncier serait alors prisé par Ahmed Rahmouni. Et de ce fait, Ennahdha pourrait accaparer les postes clés au sein du CSM.
En dépit de toutes ces manœuvres, la concurrence pour le poste de président de la Cour de Cassation pourrait être circonscrite entre Nazek Kada et Moncef Kchaou qui bénéficient de la confiance, du respect et de l’appui de leurs homologues. Ce dernier est considéré comme étant une sommité académique et juridique apte à être le mieux placé pour occuper ce porste de président de ladite Cour.
En tout état de cause, une forte volonté semble se dagager pour redonner à la Cour de Cassation son prestige afin qu’elle jour pleinement son rôle loin des tentatives de certains pour en faire un outil entre les mains des politiciens.
La Rédaction