Le processus de la restructuration des trois banques publiques n’a pas encore atteint la vitesse de croisière » en raison « du retard observé au niveau de la mise en place des systèmes d’information, du développement du dispositif de gestion des risques et de mise en œuvre effective des plans de résolution des créances classées », a reconnu la Banque centrale (BCT) dans son septième rapport annuel sur la supervision bancaire de 2017.
Ce constat a été formulé par le gouverneur de la banque Marouane Abassi dans son mot d’introduction, publié au début de ce rapport qui revient notamment, sur les activités de contrôle et de supervision effectuées par l’institut d’émission en 2017, l’évolution du cadre législatif et opérationnel, la physionomie du secteur bancaire et financier et la situation des banques et établissements financiers de la place.
La reconfiguration du secteur bancaire, qui a commencé à se dessiner en 2017″ quoique timidement, s’accélérera certes au cours des prochaines années » selon le gouverneur, ce qui traduit « la volonté de l’Etat de rationaliser sa présence dans le secteur bancaire « d’une part, et le « resserrement des exigences règlementaires et prudentielles régissant l’activité bancaire ainsi que les mutations profondes que connait la profession bancaire » d’autre part.