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« Pas d’amendements sans concertation et dialogue… »
Le Bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réaffirmé son attachement à la nécessité de rompre avec une décennie de succession d’échecs et marquée par l’anarchie tout en rejetant l’exploitation de ces oppositions pour s’accaparer tous les pouvoirs.
La Centrale syndicale renouvelle, dans le même communiqué, son appel à accélérer la formation du gouvernement capable de faire face aux complications de la situation, accentuées par les mesures exceptionnelles.
L’Union a mis en garde, par ailleurs, contre l’appropriation de tous les pouvoirs par le chef de l’Etat en l’absence des instances constitutionnelles tout en considérant la Constitution comme étant une référence principale dans l’attente du referendum, mais qui doit être le fruit d’un dialogue élargi.
L’UGTT considère que l’amendement de la Constitution et du Code électoral est un dossier qui intéresse toutes les composantes de la société et les institutions de l’Etat, les organisations, les associations, les partis et les personnalités nationales qui refuse cette manière voulue par le chef de l’Etat de détenir entre les mains tous les mécanismes d’amendement.
Et de conclure que ce processus, suivi par Saïed, constitue un péril pour la démocratie et l’approche participative tout en précisant qu’il n’y a pas de solution, pour sortir de la crise actuelle, sans la concertation et le dialogue sur la base des principes de la souveraineté de la Tunisie.
N.H