- Seuls 4 ou 5 dirigeants des pays francophones africains ont confirmé leur participation
- Les deux géants français et canadien font attendre leur réponse
- Les derniers événements découlant de l’action du 25 juillet et le lieu de la tenue du sommet sont derrière les incertitudes pesant sur la manifestation
Tout le monde sait que le 18ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est programmé pour les 20 et 21 novembre 2021, dans l’île de Djerba, sur une initiative du président de la République, Kaïs Saïed, en accord avec la Secrétaire générale de l’OIF.
Or, aux dernières nouvelles, il semble que les choses n’avancent pas comme il se doit dans le sens où moins de deux mois avant la date prévue, à peine quatre ou cinq chefs d’Etat africains auraient répondu positivement à la participation audit sommet.
D’ailleurs, le site « Africa Intelligence », réputé pour être bien informé, a indiqué dans sa livraison du 27 septembre qu’aucun chef d’Etat occidental n’a encore confirmé sa présence à Djerba pour le sommet en question.
« Alors que les préparatifs s’accélèrent, la liste des invités donne des sureurs froides au ministre tunisien des Affaires étrangères », lit-on en substance dans le journal en question dans la mesure où les réponses positives tardent à venir
Bon à savoir que les milieux diplomatiques n’étaient pas d’accord avec la tenue d’une manifestation aussi grandiose dans l’île de Djerba qui manque de l’infrastructure et de la logistique nécessaires
C’est ce qui explique la visite inopinée, au mois de juin dernier, de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo à Djerba, précédée par une importante délégation d’experts, pour prendre connaissance de l’état d’avancement des préparatifs du Sommet de la francophonie.
Et selon des informations concordantes, et en dépit des déclarations officielles rassurantes, la viste d’inspection, effectuée dans plusieurs sites inclus dans le circuit du sommet et l’examen de l’ensemble des volets logistiques et organisationnels, n’était pas entièrement concluante.
A tout ce ceci s’ajoutent les derniers événements découlant de l’action du 25 juillet 2021 dans le sens où ils semblent conduire à une situation assimilée à un pouvoir «totalitaire » consistant à confier tous les pouvoirs entre les mains d’une seule personne, ce qui suscite des craintes et des inquiétudes des pays européens et du canada. Et surtout, expliquerait l’absence, jusqu’à présent, de réponses de la part des deux grands de la francophonie, en l’occurrence la France et le Canada.
Noureddine HLAOUI