- …Mais cette fois, après les 2 tentatives passées d’assassinat du chef de l’Etat, le « peuple veut…des preuveset des…preuves ! »
L’histoire du tunnel de La Marsa a éclipsé toute l’autre actualité nationale, et Dieu seul sait s’il y en a ! Il faut dire que la présence massive des forces de sécurité et tout le tohu-bohu observé dans la circulation nocturne à la banlieue nord ont contribué à gonfler tous les bruits et à faire enfler les rumeurs.
Et d’après les informations de sources dignes de fois, ce mouvement inhabituel des policiers serait dû, en gros, à la présence des trois principales personnalités du pouvoir exécutif –donc de tout le pays – en l’occurrence le président de laRépublique, la cheffe du gouvernement et le ministre de l’Intérieur dont il fallait sécuriser l’arrivée sur les lieux et la présence à l’intérieur de la maison.
Pourtant, dans ce genre de situation, c’est la présence du Procureur de la République et celle des experts de la police judiciaire qui auraient été mieux compréhensibles.
Tout en reconnaissant la déformation et l’exagération des faits dont les photos fake de la maison en question, Kaïs Saïed affirme, dans l’audience accordée au ministre de l’Intérieur, qu’il y a des informations et des recoupements faisant état d’un plan préparé pour commettre des crimes que les rapports ultérieurs des services de sécurité, donc de l’Intérieur, se chargeront de confirmer. Et à Taoufik Charfeddine de se contenter de hocher la tête, désormais le seul langage que tous les membres du gouvernement et autres, savent manier en présence de leur chef.
En tout état de cause, le président de la République promet que tout le voile sera levé prochainement sur ce dossier grâce aux investigations des services de sécurité et de la justice.
Il faut dire que jusqu’à présent la seule version officielle nous est venue de Kaïs Saïed précisant que le tunnel se trouve à une cinquantaine de la résidence de l’ambassadeur de France à La Marsa, le tout étayé par de brèves séquences de vidéos montant un tunnel visible très ancien, plein d’eau ert un trou qui sert de décharge aux déchets.
En ces mêmes moments, l’ambassadeur de France auprès de la Tunis, André Parant, aurait confié à Maya Ksouri, selon cette dernière, qu’il « préfère ne pas commenter les tout en affirmant qu’il n’est au courant de l’existence de ce tunnel et qu’il s’agit de simples rumeurs ».
Il en est de même pour les médias, dont Benoît Delmas, éditorialiste du « Point »al qui parle avec dédain de « rumeurs et Cie » et de la correspondante du Figaro qui assure que l’ambassadeur en personne lui a parlé de « rumeurs ».
Où se trouve la vérité ? Sachant que cette fois-ci, le président de la République s’est affiché en personne dans cette affaire qui implique une ambassade d’une grande puissance et du premier partenaire de la Tunisie, ce qui veut logiquement que des preuves concrètes et irréfutables doivent être divulguées.
On rappellera qu’il y a eu des précédents chez la présidence de la République où on avait parlé de deux tentatives d’assassinat de Kaïs Saïed, la prmière au « pain empoisonné » et une seconde au « courrier empoisonné » sans que l’on ait, jusqu’au jour d’aujourd’hui, la moindre preuve tangible.
Or, cette fois-ci, le « peuple veut…des preuves et des…preuves» !
Noureddine HLAOUI