- Mobilisation des Tunisiens à l’intérieur et à l’étranger pour renflouer les caisses de l’Etat et assurer les équilibres financiers
- Les stuctures du ministère des Affaires locales rattachées au département de l’Intérieur
Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré, jeudi, lors de l’ouverture des travaux du Conseil des ministres, au Palais de Carthage, que « les mesures d’exception seront écourtées », précisant que « le texte relatif au dialogue proposé sera examiné lors d’un prochain Conseil des ministres ».
Ce dialogue, a-t-il dit, sera organisé de manière novatrice avec les Tunisiens et Tunisiennes, en Tunisie et à l’étranger ».
« Ces mesures exceptionnelles ont été prises pour sauver l’Etat et le peuple », a-t-il rappelé.
Cité dans un communiqué de la Présidence de la République, le chef de l’Etat a réaffirmé sa détermination à « garantir les droits et les libertés prévus par la Constitution », estimant que « la démocratie devrait être authentique et non entachée d’hypocrisie ».
« La Tunisie est entrée dans une nouvelle étape de son histoire qui requiert de nouvelles visions pour gérer les affaires publiques, hors des cadres et concepts traditionnels », a-t-il dit.
« Les structures de l’Etat continuent de travailler activement », a-t-il encore affirmé, soulignant que la coordination est totale entre la présidence de la République, la présidence du gouvernement et les différentes autres institutions.
Pour retourner aux recommandations et décisions du Conseil des ministres, on mentionnera l’adoption de bon nombre de protocoles d’accors pour des crédits, signés tous avant le 25 juillet 2021 et la décision de rattacher les diverses structures du ministère des Affaires locales à celui de l’Intérieur, ce qui revient plus clairement à la suppression pure et simple du dit département.
Reconnaissant la crise et les difficultés financières, le chef de l’Etat n’a pas hésité à réclamer l’aide du bon peuple pour renflouer les caisses vides de l’Etat. « Il y a une crise, cela est certain. Mais nous viendrons à bout de cette crise grâce à une mobilisation collective de la population. J’appelle, d’ailleurs, les Tunisiens à l’intérieur et à l’étranger à contribuer pour trouver les équilibres financiers requis », a-t-il affirmé en précisant que les sommes qui seront collectées seront placées sous le contrôle de la présidence de la République et la présidence du gouvernement.