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…Mais Kaïs Saïed consentira t-il à se séparer de son éminence grise qui l’a toujours suivi comme son ombre ?!
Il est inhabituel qu’un nombre aussi important de chancelleries tunisiennes restent sans titulaires officiels aussi longtemps. Pourtant c’est le constat fait pour une douzaine de postes qui restent à pourvoir.
Il s’agit, notamment, de : Johannesburg en Afrique du Sud, Athènes en Grèce, Doha à Qatar, Varsovie en Pologne, Berlin en Allemagne, Pékin en Chine, Lyon (consulat général) en France, Rome en Italie, Montréal au Canada, Ankara en Turquie, Brasilia au Brésil, Bamako au Mali, Ouagadougou au Burkina Faso, Abidjan en Côte d’Ivoire, etc.
Et il est évident, également, que certains postes soient particulièrement, plus prisés que d’autres. On citera celui de Berlin, capitale de l’Allemagne, qui pourrait revenir, finalement, à Nadia Akacha, actuelle cheffe de cabinet du président de la République.
L’une des raisons, pour lesquelles le nom de Nadia Akacha est avancé, consiste dans le fait qu’elle est présentée comme étant germanophone. Or, à regarder de plus près, on apprend qu’elle aurait effectué, en Allemagne, un stage de formation et d’étude, juste de quelques mois, sur des questions pointues touchant aux personnes aux besoins spécifiques.
D’autres sources indiquent qu’elle pourrait être affectée en France, plus précisément auprès de l’UNESCO ou de la Francophonie en remplacement de Ghaziz Gheraïri, mais tout ceci reste du domaine des hypothèses puisque le dernier mot revient, même en temps normal, au chef de l’Etat.
Il ne faut pas oublier que Nadia Akacha est restée, jusque-là, inséparable du président de la République le suivant comme son ombre dans tous ses déplacements. Consentira t-il à s’en séparer ?!
La Rédaction