- «Le secteur privé est un puissant vecteur pour la création de richesses et de croissance dans les régions »
- «Nous devons travailler ensemble, pas les uns contre les autres »
- «Le Tunisien demeure un investisseur audacieux et courageux !… »
Invité récemment de l’émission “Ecomag » sur les ondes de Radio Express Fm, Hichem Elloumi, vice-président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a traité d’un certain nombre de volets de l’économie tunisienne, plus précisément à travers le secteur privé.
Après avoir déploré les effets négatifs sur les activités économiques, en général, liés à la propagation du Coronavirus déclaré aujourd’hui, le responsable à l’UTICA a tenu à mettre en relief le rôle du tissu industriel tunisien dans le sens où la Tunisie était le premier pays africain exportateur des produits industriels vers l’Union européenne en 2021.
Elloumi a mis l’accent, par ailleurs, l’accent sur l’importance de la mise en place de réelles stratégies sectorielles industrielles, considérant que le chômage est le plus grand problème en Tunisie, et que plus de 30% des jeunes sont en situation de chômage.
Enumérant, ensuite, les vertus du secteur du textile, le responsable de la Centrale patronale constitue une valeur ajouté de taille grâce à un fort potentiel un une grande capacité compétitive, ce qui lui permettra d’aller de l’avant et contribuer largement à la création de la richesse, donc de la croissance, et des emplois.
Sur un autre plan, à savoir la campagne de critiques et de diffamation, ciblant les hommes d’affaires, les industriels et les artisans, il a dit “nous devons travailler ensemble, pas les uns contre les autres” Et d’ajouter : “Nous souffrons de la culture de l’échec, tandis que la Tunisie est un vivier d’opportunités”
Réitérant la nécessité de faire régner la culture de travail, Hichem reste persuadé que le Tunisien demeure un investisseur audacieux et courageux.
Et d’enchaîner que la vulgarisation des textes juridiques et leur clarté seront de nature à booster l’investissement, soulignant que l’UTICA a toujours collaboré avec les gouvernements lors de la préparation des textes législatifs concernant le secteur économique.
L’invité de la radio a conclu en précisant que le secteur privé est disposé à assumer son rôle en tant que vecteur de croissance et de développement dans les différentes régions du pays tout en soulignant que le manque d’investissement dans les régions intérieures est dû à la dégradation de l’infrastructure. “Il est inconcevable de demander aux investisseurs de créer des projets dans des régions dépourvues d’une infrastructure et d’un climat favorable à l’investissement », a-t-il affirmé en substance.
N.H