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Triomphe chez les partisans de Saïed adeptes de l’approche souverainiste
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Faible impact sur l’alimentation Maroc en électricité, selon Rabat
Après la décision de la présidence algérienne mettant fin au contrat entre la Sonatrach et l’office marocaien d’électricité, les réseaux sociaux tunisiens se sont enflammés pour saluer une décision de souveraineté de la part d’Alger en conflite avec le Maroc à propos du dossier d Sahara occidental
Cette flambée de réactions pro-algériennes trouvent leur origine dans la position officielle de la présidence de la République traduite par le vote d’abstention face à la résolution concoctée par les USA pour le prolongement de la mission de l’ONU au Sahara occidental, une première du genre jugée comme étant contre le Maroc et en faveur de la vision d’Alger, même si Walid El Hajjem affirme qu’il s’agit d’une confirmation de la neutralité de la Tunisie.
Ainsi la décision de l’Algérie de ne pas reconduire le contrat du gazoduc passant par le Maroc et alimentant l’Espagne en gaz, à partir d’aujourd’hui 1er novembre 2021 après avoir rompu les relations diplomatiques avec le voisin, est perçue par le peuple du Facebook, aligné sur tout ce qu’entreprend Kaïs Saïed, comme étant une victoire de l’approche souverainiste prônée à fond par le chef de l’Etat.
Or, les spécialistes en énergie indiquent, d’abord, que depuis 1996, l’Algérie fournit à l’Espagne et au Portugal environ 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an via le gazoduc Medgaz.
Les livraisons de gaz algérien à l’Espagne se feront désormais par le gazoduc Medgaz reliant les deux pays depuis 2011 et les complexes de conversion en gaz naturel liquéfié.
Les mêmes spécialistes précisent, encore, que la redevance du transit de gaz algérien sur le territoire marocain a rapporté au Maroc, uniquement, l’équivalent de 50 millions de dollars en 2020, perçus en nature.
Le Maroc, de son côté, affirme que la décision algérienne n’aura qu’un faible impact sur l’alimentation du pays en électricité.
N.H