Les dirigeants de plus de 100 pays représentant plus de 85 % des forêts du monde, s’engageront à mettre fin à la déforestation d’ici 2030 dans le cadre d’une déclaration commune à la 26e session des Nations Unies Conférence des parties sur le changement climatique (COP26) à Glasgow tenue mardi.
L’événement, qui se poursuit jusqu’au 12 novembre, va permettre d’accélérer l’action vers les objectifs de l’Accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique a indiqué le bureau du Premier ministre britannique dans un communiqué.
« Dans le plus grand pas dans la protection des forêts du monde en une génération, plus de 100 dirigeants s’engageront à inverser la perte de forêts et la dégradation des terres d’ici 2030 lors d’un événement organisé par le Premier ministre à la COP26 aujourd’hui. L’engagement est soutenu par près de 14 milliards de livres sterling (19,2 milliards de dollars) de financement public et privé », a précisé la même source.
La déclaration de l’hôte de la conférence a ajouté que « des pays allant des forêts du nord du Canada et de la Russie aux forêts tropicales humides du Brésil, de la Colombie, de l’Indonésie et de la République démocratique du Congo approuveront la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur l’utilisation des forêts et des terres ».
Arrêter et inverser la déforestation est « l’une des choses les plus importantes que le monde puisse faire pour limiter le réchauffement climatique catastrophique », puisque « 23 % des émissions mondiales proviennent de l’utilisation des terres, comme l’exploitation forestière, la déforestation et l’agriculture » selon la presse.
Le défrichement s’est accéléré ces dernières années alors que les producteurs de soja, de cacao et d’huile de palme étendent leurs marchés d’exportation. Le développement industriel est largement soupçonné d’être à l’origine des incendies de forêt qui ont détruit des pans de la forêt amazonienne au Brésil entre 2019 et août de cette année.