Une rencontre littéraire avec l’écrivain tunisien Hassouna Mosbahi, autour de son ouvrage « Pas de Deuil pour ma mère » traduit de l’arabe en français et édité par Elysad, a eu lieu hier 16 novembre 2021 sur le stand de l’Institut Français l’IFT, à la Foire Internationale du livre.
L’auteur a été interviewé par le jeune écrivain Mohamed Harmel qui vient lui aussi de publier un livre « Murakami ou la logique du rêve » à l’Edition Nirvana.
Les deux auteurs ont abordé plusieurs thématiques littéraires, particulièrement celles qui sont en rapport avec le contenu du roman « Pas de deuil pour ma mère », à savoir, l’exil, le réalisme social, le crime, le fondement psychologique et social des protagonistes, le langage et la langue arabe comme instrument d’écriture.
Hassouna Mosbahi a développé la notion de l’exil et son rôle dans la construction de la personnalité de l’écrivain. Il détermine bel et bien l’acte de l’écriture littéraire.
Néanmoins, , cet écrivain évite de s’inscrire dans le courant du réalisme socialiste qui limite la liberté de l’écrivain et lui colle des étiquettes. Il affirme qu’il s’est frayé, avec quelques autres écrivains comme Khaled Najjar, un autre chemin qui remet en question les stéréotypes de la langue arabe littéraire et la notion même du réalisme.
F.M