La première norme mondiale sur l’éthique de l’intelligence artificielle (IA) a été présentée ce jeudi par Audrey Azoulay, directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
L’accord a été adopté par les États membres de l’UNESCO lors de sa conférence générale mardi. « L’IA a le potentiel de profiter aux sociétés et aux économies à bien des égards, mais elle présente également des risques et des défis », a déclaré l’UNESCO dans un communiqué de presse.
La Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle énonce des valeurs et des principes communs pour aider à la création de l’infrastructure juridique nécessaire pour assurer le développement sain de cette nouvelle technologie, devenue omniprésente dans la société.
« Le monde a besoin de règles pour que l’intelligence artificielle profite à l’humanité. La Recommandation sur l’éthique de l’IA est une réponse majeure », a déclaré Azoulay lors d’une conférence de presse tenue à Paris.
La recommandation comprend trois parties principales : les valeurs, les principes et les domaines stratégiques.
Le contenu principal de la recommandation comprend la protection des données, l’interdiction du classement social et de la surveillance de masse, l’aide au suivi et à l’évaluation, et la protection de l’environnement.
Les 7 et 8 décembre, le Forum international 2021 sur l’intelligence artificielle (IA) et l’éducation se tiendra sous la forme d’un événement « hybride » (en ligne et en présentiel) à Qingdao, en Chine.
Les participants examineront comment les réseaux de gouvernance et d’innovation de l’IA peuvent être améliorés pour orienter cette technologie vers le bien commun de l’éducation et de l’humanité.