Depuis sa nomination à la tête du gouvernement, un certain 29 septembre 2021, Nejla Bouden ne parle pas du tout, sauf en deux rares occasions dont celle devenue célèbre lorsqu’elle a commenté le chiffre, erroné, trop exagéré et « facebookien » de 1,8 million des manifestants « pro-Saïed », un certain 5 octobre 2021.
En effet, lorsque le président de la République avait prononcé ce chiffre, Mme Bouden n’avait pu réaliser l’énormité de ce chiffre et n’avait pu, par conséquent, retenir une exclamation : « machallah ».
Pour le reste, à chaque réunion du Conseil des ministres et à chaque audience, Nejla Bouden s’abstient de prononcer le moindre mot. Mais, parvient à hocher la tête ou à la baisser carrément comme c’est le cas lors de la commémoration du 69ème anniversaire de l’assassinat du leader national et syndicaliste, Farhat Hached, en ce dimanche 5 décembre 2021.
Pourquoi cette attitude d’effacement, voire de « soumission »alors que l’opinion publique avait accueilli cette nomination, la première du genre en Tunisie, et dans le monde arabe, comme étant un triomphe pour la femme tunisienne ?
Ainsi, les commentaires sur la toile ont été unanimes à réclamer à Nejla Bouder de relever haut la tête !…
Noureddine HLAOUI