Participant à la session spéciale de la 35ème édition des Journées de l’Entreprise intitulée « Le Financement du Stress Budgétaire », le gouverneur de la Banque Centrale-BCT Marouane El Abassi a déclaré que la Tunisie n’aura pas un recours au Club de Paris pour obtenir de ses créanciers le rééchelonnement de sa dette extérieure.
A cet effet, Marouane El Abassi, a souligné que l’éviction et les dérapages des ratios d’endettements sont principalement l’origine « d’une instabilité politique voire une non prise de décision ».
Et d’ajouter qu’« il faut commencer à faire des réformes pro croissance montrant que le pays est capable de sortir de cette crise économique, et ce, à travers un amendement de la loi 95 relative au redressement des entreprises en difficultés économiques ». Celle-ci, selon lui, bloque plusieurs procédures importantes pour assurer la sauvegarde des entreprises en difficultés économiques.
« Il nous faut un accord acceptable et durable avec le Fonds Monétaire International-FMI, et on est en train de tout faire pour y parvenir », a-t-il continué.
Par ailleurs, le gouverneur de la BCT a précisé que les réserves en devises, qui ont atteint une valeur de 20,8 milliards de dinars (soit 7,3 milliards de dollars) en novembre dernier, vont augmenter pendant les prochains jours.
Jihen Mkehli