En réalité, j’ai constaté que la polémique était à son comble à la suite de l’intervention d’une auditrice auprès d’une radio privée…
J’ai constaté, aussi, que bon nombre de collègues ont été touchés…
Alors j’ai tenu à écouter l’intervention en question… Et là, la dame m’a fait pitié ainsi que ceux ayant appuyé ses conceptions, car l’ignorance est une calamité…
Or, il m’est arrivé, déjà, de traiter de ce sujet dans mon émission télévisée « Rihet el bled » (l’odeur du pays) dans sa première saison sur la chaîne de Nessma TV (document vidéo ci-joint) :
Il y a des gens qui évoquent le terme derrière les plaques (el blayek) sans en réaliser le véritable sens… Il y en d’autres à qui on adresse ce terme, en souffrent. Dans l’émission, « Rihet el bled de la première saison, j’ai reproduit une partie des blayek.
Ces blayek contiennent des composantes de la Tunisie
Il s’agit de la Tunisie des profondeurs… A chaque coin son histoire…Des coins retracent des faits rendus des réalités par des gens grâce à leur patience et leur fatigue des journées durant et donnant le jour à une histoire d’adoration marquée par les grandes douleurs, des années durant.
Ces blayek constituent une collection unique en son genre de sites touristiques, des monuments historiques, de chaînes de montagnes pleines de fierté, de rivières, d’îles d’une rare magnificience, de ruines de villes et d’une succession de civilisations
Des civilisations phéniciennes, romaines, amazighs, berbères, vandales, islamiques, byzantines, aghlabides, fatimides, sanhajiennes, espagnoles, hafsides, ottomanes…
Derrière les blayek, il y a des miracles naturels et architecturaux qui ont donné vie à la Tunisie…
Il y a la mémoire des pierres, l’histoire et le legs…
Ces blayek représentent ce que nos grands parents et nos parents ont conservé en tant que traces d’identité culturelle et historique et en tant que témoin d’époques…
La Tunisie qui ne se dissocie pas