La Banque africaine de développement (BAD) et les autorités marocaines ont signé, mardi à Rabat, deux accords de prêt d’un montant total de 138 millions d’euros. L’objectif ? Renforcer l’inclusion financière et sécuriser l’accès à l’eau potable.
Les financements de la Banque sont destinés à mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises ainsi que le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau.
D’un montant de 120 millions d’euros, le premier accord de prêt vise à aider les entreprises en difficulté à redémarrer leur activité et à préserver les emplois. Il appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises. Il contribuera également à diversifier leurs sources de financement en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux. Le programme soutiendra aussi l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.
Le second accord, d’un montant de 18 millions d’euros, constitue un financement additionnel qui s’ajoute aux 112 millions d’euros mobilisés en 2018 pour financer le Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau. Son objectif est de contribuer à sécuriser l’accès à l’eau potable dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal.
L’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc, depuis un demi-siècle, s’élève à plus de 12 milliards de dollars américains. Les financements couvrent les secteurs suivants : santé, agriculture, énergie, eau, transports, développement humain et secteur financier.