Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a démenti, mercredi, les informations qui circulent concernant une augmentation des prix du pain, affirmant qu’aucune augmentation n’a été apportée aux prix du pain subventionné.
Le ministère a expliqué que le secteur de la production du pain est régi par un cadre légal qui fixe la nature des intervenants et organise leurs domaines d’activité et leurs spécialités. Ce cadre répartit les établissements spécialisés dans la production du pain en deux catégories.
Il s’agit en premier lieu des boulangeries agréées qui sont les établissements bénéficiant de la carte professionnelle et qui sont autorisés à s’approvisionner de la farine PS (farine panifiable extraite du blé tendre) pour la production du pain subventionné. Ces boulangeries bénéficient d’un quota mensuel de farine subventionnée et produisent du pain subventionné dans deux formats, le gros pain (400 g) commercialisé à 230 millimes/ unité et la « Baguette » ( 220 g) commercialisée à 190 millimes/unité.
Il s’agit en deuxième lieu, des établissements non agréés qui produisent le pain spécial dont le poids ne dépasse pas 150 g, et ce en utilisant la farine PS-7 et les autres types de farines spéciales. Il est interdit à ces établissements de détenir la farine PS à quelque fin que ce soit. Toutefois, il leur est permis de détenir des quantités limitées de semoule. Le pain spécial est commercialisé à des à des prix libres qui varient selon la nature, la qualité et la composition.
Le ministère a fait savoir que pour organiser davantage les usages des produits subventionnés, un emballage spécifique a été décidé pour la farine ps-7 destinée à l’usage industriel, affirmant que cette décision n’aura pas d’impact sur les prix du pain subventionné.
Il a exhorté les acteurs du secteur à faire valoir la concurrence loyale et à respecter les dispositions légales, notamment en informant clairement le citoyen sur la qualité, le poids et la composition du pain afin d’éviter toute confusion.