Les nations font tout pour évoluer vers le mieux et avancer vers davantage d’ouverture, synonyme de progrès et de développement. D’autres se replient sous prétextes de slogans creux et fallacieux de protection de l’identité et de l’authenticité oubliant que l’un n’empêche pas l’autre.
Or, l’avènement des islamistes nahdhaouies aux municipalités ont entraîné les pires dépassements et autres mesures arbitraires et rétrogrades.
Ainsi, après ceux refusant le mariage entre une femme tunisienne musulmane et un non musulman et l’enregistrement de nouveaux nés à cause de prénoms jugés « inadéquats », voilà que la principale mairie du pays, en l’occurrence, celle de Tunis la capitale qui défraie la chronique en annonçant avoir voté l’obligation pour tous les commerces d’avoir des enseignes en langue arabe en attendant la publication de l’arrêté municipal.
Pire encore, selon l’arrêté à publier, les commerçants qui n’appliqueront pas cette décision de la mairie de Tunis, se verront infliger des sanctions financière dont l’ampleur n’a pas été encore divulguée.
A souligner que l’instigateur de cette initiative, qualifiée par certains de « sous-développée », Ahmed Bouazzi, membre du conseil municipal, a été largement et fortement soutenu par la maire Souad Abderrahim. Il avance comme argument principal « la lutte contre le colonialisme »…
Bon à rappeler que la même Souad Abderrahim s’était tristement illustrée en exigeant de bénéficier du rang et des privilèges de secrétaire d’Etat, une pratique qui date de l’ère Ben Ali.
Et comme l’on s’y attendait, cette décision a fait le bonheur des esprits satiriques des Tunisiens qui ont tourné en dérision Souad Abderrahim. Et cela va de la manière de transcrire certains termes comme « Paul, Nike, baguette & baguette », etc.
Les plus sérieux diront que « la nouvelle guerre contre la langue française est lancée. On aurait préféré que l’on lance la guerre contre l’ignorance! ».