Instagram, Facebook, Snapchat, Twitter, TikTok… Les réseaux sociaux présents sur la toile sont aujourd’hui plus nombreux que jamais. Il y a une dizaine d’années, ces plateformes de partage, de communication et de divertissement occupaient une grande place dans la vie des jeunes. Mais la tendance n’est plus forcément pareille.
Aujourd’hui, Facebook est le réseau social le plus utilisé en Tunisie en 2021, selon les résultats de l’étude réalisée par Digital Discovery. Pour 12 millions d’habitants, on dénombrait 7 737 800 de comptes en 2021, ainsi que 5 880 900 d’utilisateurs de Messenger, dont 54,5 % d’hommes.
Par tranche d’âge, la population âgée entre 25 et 34 ans est la plus représentée, avec 2,5 millions de comptes. Les jeunes entre 18 et 24 ans) sont de l’ordre de 1,8 million, et ceux entre 35 et 44 ans sont estimés à 1,4 million.
Instagram VS TikTok
Quant à Instagram, l’outil de marketing par excellence qui est entré au quotidien des Tunisiens depuis 2018, il connaît la présence de 2 978 100 utilisateurs. En fait, ce sont les femmes qui dominent l’utilisation d’Instagram en Tunisie avec 53,3% des inscrites. Autre particularité : les jeunes sont des consommateurs d’Instagram. D’ailleurs, 76% de ces utilisateurs sont âgés de moins de 44 ans, dont la majorité est représentée par la génération Z (nées entre 1997 et 2010).
Malgré ce succès d’Instagram, le premier concurrent de Facebook reste TikTok, qui rassemble 988 600 Tunisiens. Ce réseau attire particulièrement les plus jeunes, soit 74,6% des utilisateurs sont âgés de moins de 24 ans.
Les réseaux professionnels sont marginalisés
Avec un peu plus de 300 millions d’utilisateurs actifs par mois, LinkedIn et Twitter sont devenus les réseaux sociaux les plus utilisés au monde. Ce sont les réseaux professionnels par excellence.
Or, en Tunisie, ils n’appartiennent pas aux préférences des jeunes. Le réseau professionnel LinkedIn, à titre d’exemple, enregistre la présence de 1 503 000 Tunisiens, dont 63,2% d’hommes.
Finalement, la présence des Tunisiens sur Twitter semble très faible, avec seulement 221 700 comptes, dont 75,4% d’hommes.
Jihen Mkehli