« Le variant Omicron du COVID-19 est un virus dangereux, en particulier pour ceux qui ne sont pas vaccinés », a déclaré mercredi le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Lors d’un point de presse sur le COVID-19, le responsable a indiqué que cet énorme pic d’infections est dû au variant Omicron, qui remplace rapidement Delta dans presque tous les pays.
Le chef de l’OMS a également souligné que le taux de vaccination contre la pandémie en Afrique était encore faible puisque selon-lui « plus de 85 % de la population n’a pas encore reçu une seule dose de vaccin ».
Néanmoins, il a affirmé une certaine amélioration de la situation, en précisant qu’en décembre, COVAX a expédié plus du double du nombre de doses expédiées en novembre « Dans les prochains jours, nous nous attendons à ce que COVAX expédie sa 1 milliardième dose de vaccin », a-t-il ajouté.
Il a en outre déclaré que certaines des contraintes d’approvisionnement auxquelles l’OMS a été confrontée l’année dernière commencent maintenant à s’atténuer, mais qu’un long chemin est encore à parcourir pour atteindre l’objectif de vacciner 70 % de la population de chaque pays d’ici le milieu de cette année.
« 90 pays n’ont toujours pas atteint l’objectif des 40%, et 36 de ces pays ont vacciné moins de 10% de leur population « , a-t-il indiqué.
« L’OMS et nos partenaires soutiennent activement ces pays pour surmonter les goulots d’étranglement auxquels ils sont confrontés, en termes de leadership et de coordination, de manque de visibilité de l’approvisionnement, de courte durée de conservation des vaccins, de capacité limitée de la chaîne du froid, de confiance dans les vaccins, de pénurie d’agents de santé et de priorités » a-t-il conclut.