Les instruments d’une politique industrielle efficace pour la Tunisie reposent sur les variables contrôlées par les pouvoirs publics pour permettre, essentiellement, d’agir sur les coûts des entreprises et les structures sectorielles. C’est ce qu’a indiqué l ‘Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) dans son récent rapport intitulé « Pour un renouveau de la politique industrielle en Tunisie : exigences du positionnement compétitif».
Le même document de l’ITCEQ a démontré que les modalités d’interventions peuvent prendre plusieurs formes. Il s’agit notamment des mesures directes ou indirectes. En effet, ces modalités sont axées sur une politique d’investissement efficace qui est un catalyseur pour l’industrialisation, sur les industries mécaniques et électriques (IME) pour un rôle de locomotive de l’industrie tunisienne, et sur un appui spécifique à certaines filières en plus d’un appui à la qualité.
Il s’agit, également, d’investir dans les nouveaux créneaux et dans l’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence pour une véritable intégration vers l’amont. Outre le développement des clusters, des pôles de compétences et des pépinières des entreprises, et ce, pour une mise en valeur de leur rôle économique.
Autres modalités qui figurent dans le rapport de l’ITCEQ : l’amélioration du climat des affaires pour un repositionnement industriel à laquelle s’ajoute la logistique, ainsi que la lutte contre la contrefaçon, les pratiques anti-concurrentielles et la concurrence déloyale.
Pour finir, l’Institut a considéré que la demande extérieure est l’un des facteurs décisifs dans la politique d’ajustement, en plus de l’intégration régionale qui est un vecteur robuste de l’industrialisation, de la transformation économique et du développement, de la gouvernance industrielle et du suivi.
J.M