Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, Mohamed Souilem, Ancien Directeur Général de la Politique Monétaire auprès de la BCT. a déclaré que plusieurs slogans marquent le passage de quelques experts médiatiques sur les plateaux télévisés depuis quelques mois : « Club de Paris, planche à billets, les banques qui s’enrichissent sur le « dos » de l’Etat… ».
Mohamed Souilem a , certes, affirmé : » One peut qu’avouer que la situation économique des finances publiques et de la balance des paiements est dans un état critique, voire même très critique. Mais persister à dire que la Tunisie ne cesse de recourir à la planche à billets pour résoudre ses problèmes de finances publiques, c’est comme si on dénigre l’effort de la BCT et du ministère des Finances pour trouver des techniques et des astuces tout à fait légales et reconnues économiquement parlant pour gérer une situation financière difficile dans un contexte politique exceptionnel ».
Dans le même post FB, il a indiqué : » Quand on parle de planche à billets, cela veut dire tout simplement qu’on est en train de tolérer une croissance des agrégats monétaires à des taux largement supérieurs à ceux du PIB…Ce qui n’est pas le cas jusque là…Alors pour revenir à la planche à billets, sincèrement je ne vois pas d’abondance de billets chez les Tunisiens…Et je ne vois pas de Tunisiens dans la rue avec des couffins pleins de billets sans pouvoir acheter grand chose, et là c’est le propre de la planche à billets… »
Pour conclure, M. Souilem a estimé: » Espérons qu’on n’y arrivera pas un jour, parce que c’est un véritable désastre d’après les faits historiques. Pour le moment, la planche à billets n’est pas là, puisqu’il n’y a pas abondance de billets chez les citoyens, mais la planche y est puisqu’on est assis dessus comment on le dit dans notre jargon au quotidien… »
Imen Zine