Au cours d’une conférence de presse tenue, hier soir, en marge de la réception d’un nouvel avion baptisé « Sbeitla » de type Airbus A320 NEO (deuxième avion dans le cadre de la rénovation de sa flotte), le PDG de la compagnie aérienne nationale Tunisair, Khaled Chelly, a déclaré le licenciement d’environ 1000 travailleurs pour restaurer les normes internationales de l’entreprise.
Le PDG de Tunisair a précisé que ces départs s’inscrivent dans le cadre d’une série de réformes globales inclus dans le nouveau plan de restructuration que la compagnie compte réaliser au cours de la prochaine période. Selon lui, l’objectif recherché est de réduire les dépenses et de se conformer aux standards internationaux du transport aérien.
Il a, de même, souligné que tous les sièges des avions de Tunisair seront remplacés dans le cadre de ce plan de restructuration, et ce, en parallèle avec l’acquisition de nouveaux appareils, permettant de pallier le problème récurrent de retard des vols dont souffre la compagnie depuis des années.
Le plan de restructuration en détails
Dans le même contexte, M. Chelly a affirmé que ces réformes se focalisent sur quatre principaux axes. Il s’agit de l’assainissement financier lequel concerne l’augmentation du capital du transporteur aérien, l’annulation des lignes non rentables et la concentration sur les lignes rentables, ainsi que d’ouvrir des lignes aériennes desservant le continent africain, de renforcer la ligne Montréal (Canada) et améliorer tous les services destinés au voyageur, en utilisant le digital et assurant la refonte du site web officiel du TUNISAIR afin d’offrir des services à distance.
En réponse à la question d’Univers News sur le départ des pilotes tunisiens pour travailler dans des compagnies étrangères en raison de la situation financière difficile que connaît le transporteur national, le PDG a bien expliqué que depuis 20 ans, un certain nombre de pilotes quittent Tunisair dans le cadre de détachement et non pas pour un départ définitif.
Et d’ajouter que la flotte de Tunisair est passée de 20 à 15 avions actuellement, et le nombre de pilotes dépasse les besoins du transporteur aérien. Selon lui, il a été convenu avec les parties sociales de permettre à ces pilotes de partir dans le cadre d’un détachement avec la possibilité de les réintégrer de nouveau au sein de Tunisair.