Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, Radhi Meddeb, président du Centre financier aux entrepreneurs, a déclaré que la Tunisie aura besoin d’un appui financier de l’étranger d’une valeur de 14 milliards de dinars en devises. Mais ceci ne sera possible qu’après un accord conclu avec le Fonds monétaire International (FMI).
Dans ce sens, Radhi Meddeb a souligné que le FMI aidera la Tunisie à sortir sur le marché international. Et d’ajouter que « sans un accord avec le Fonds personne ne croira que la Tunisie soit en phase de mener de vraies réformes ».
Il a, de même, expliqué que le FMI n’a pas comme objectif de garantir la création de richesses en Tunisie ou d’assurer une distribution juste des ressources financières, mais de la soutenir à atteindre des équilibres financiers.
Et de préciser que les réformes jusque-là, présentées au FMI, ne sont pas suffisantes pour sortir de la crise et ne sont pas capables de créer des postes d’emploi ou de donner de l’espoir aux jeunes tunisiens.
Au final, M. Meddeb a estimé que pour sortir de la crise, il faut tout d’abord regagner la confiance des investisseurs et s’ouvrir sur l’entrepreneuriat et l’innovation pour tous les Tunisiens, quels que soient leurs projets, en mettant l’accent sur l’importance de l’étude des micros-crédits qui peuvent changer le quotidien de plusieurs familles, et ce, en commençant par lever les obstacles administratifs.