L’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, depuis la nuit de mercredi-jeudi, a créé des perturbations dans les Bourses mondiales, les cours pétroliers ainsi que les marchés de matières premières, en particulier le blé. Des perturbations qui auraient des impacts négatifs sur le monde entier, dont la Tunisie.
A ce sujet, le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, a annoncé, dans un communiqué rendu public aujourd’hui que « ’l’Office des Céréales a préparé un plan visant à assurer l’approvisionnement ».
Ainsi, le ministère a expliqué que « les réserves actuelles de la Tunisie de blé dur devraient couvrir la demande du marché local jusqu’au mai 2022. Et celles du blé tendre, pourraient la couvrir jusqu’au juin de la même année ».
En outre, la même source a dévoilé que « les fournisseurs ont changé leurs sources d’approvisionnement. A la place du blé tendre ukrainien et russe, les Tunisiens consommeront du blé provenant d’Argentine, de Roumanie, d’Uruguay et de Bulgarie. La France fournira, quant à elle, l’orge fourragère ».
Au final, le ministère a démontré que « Pour assurer l’approvisionnement, son département compte sur l’entraide entre les différents intervenants, et ce, pour s’assurer le bon fonctionnement de la chaine logistique, notamment dans les ports ».
I.Z.