Intervenant sur les ondes de Shems FM, le président de l’Institut Tunisien des Administrateurs, Moez Joudi, est revenu sur les négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI).
Moez Joudi a affirmé que le FMI attendait la présentation de garanties gouvernementales relatives aux orientations de l’équipe de Bouden et de sa durée de vie.
En effet, il a précisé que « le gouvernement doit s’engager dans un dialogue et dans une présentation des réformes auprès du peuple tunisien…D’ailleurs, le Fonds ne s’engagera pas sans garanties et sans consensus national ».
Au sujet de la Banque franco-tunisienne (BFT), M. Joudi a considéré que la faillite d’une institution bancaire provoque obligatoirement une crise financière, en estimant que les plusieurs indicateurs relatifs à la faillite de ladite banque étaient inquiétants.
Et de préciser que : « la banque a accumulé un déficit de 500 millions de dinars, avec des créances impayées à hauteur de 270 millions de dinars. Les frais d’honoraires payés à l’étranger en devise ont aussi atteint les 250 millions de dinars…»
Au final, il a affirmé que la BFT aurait dû être privatisée depuis plusieurs années. En ce sens, il a rappelé la privatisation de la Banque du sud et son rachat par Attijari Bank, ainsi que la restructuration et la vente de l’ l’Union Internationale de Banques (UIB) au profit du Groupe Société Générale ».