Le confinement pendant la pandémie de COVID-19 a conféré un certain répit aux arbres, aux plantes et aux parcs autour de nos maisons, avec une pollution moindre à cause de la diminution des voitures et des rejets des usines.
La paix et le calme lors du premier confinement ont permis aux gens d’apprécier encore plus la nature. Dans ce contexte, une nouvelle recherche de l’Université du Colorado à Boulder a trouvé des impacts positifs d’un environnement vert sur la santé mentale des gens.
L’étude, publiée dans la revue « PLOS One », a révélé que les personnes exposées à plus d’espaces verts au cours de la première année de la pandémie de COVID-19 ont signalé beaucoup moins de dépression et d’anxiété.
L’étude a également révélé qu’à une époque où les problèmes de santé mentale montaient en flèche en raison de difficultés financières, de pénuries d’approvisionnement et d’une couverture médiatique ininterrompue du virus, les gens cherchaient du réconfort dans les grands espaces, un tiers y passant plus de temps qu’avant.
Pour l’étude, les auteurs ont présenté à environ 1 200 habitants de la région de Denver une enquête de 30 minutes évaluant leur santé mentale et leur perception des espaces verts près de leur domicile, y compris combien il y en avait, s’ils étaient accessibles et le temps qu’ils y ont passé. Ils ont également collecté des images satellites aériennes pour quantifier objectivement la verdure dans les quartiers des répondants.
Les personnes qui ont passé beaucoup de temps à parcourir Internet en regardant les nouvelles ont signalé une moins bonne santé mentale. En revanche, le simple fait d’avoir des espaces verts abondants à proximité, était associé à des scores de dépression plus faibles.