Doté de la 5G, intégrant la puce A15 Bionic d’Apple, le nouvel iPhone SE lancé hier, à partir de 529 euros est accessible et performant, mais il reste prisonnier du passé.
Avec un design presque vitange, Apple utilise, comme pour la précédente édition du SE, une base d’iPhone 8. On aurait pu espérer voir cette mouture enfin débarrassée de son bouton Touch ID en façade, et de ses deux larges bandes noires horizontales au profit d’un plein écran de 4,7 pouces. Mais non. S’il est petit (ce qui n’est pas forcément un handicap à l’heure des smartphones géants de 6’’ qui déforment nos poches), l’iPhone SE est pourtant gonflé à bloc avec les technos dernier cri de la marque à la pomme.
À l’intérieur du SE, c’est le cœur de l’iPhone 13 qui bat. La puce A15 Bionic anime le terminal et Apple promet les mêmes performances que celles de son vaisseau amiral.
Son écran LCD à la définition HD (1334 x 750 pixels) est bien petit, non HDR, et plombé par ses bandes noires par trop visibles.
Difficile d’accepter qu’Apple n’ait pas en ce début 2022 adopté pour ce nouvel SE la philosophie de l’iPhone X sorti en 2017, et de son écran OLED bord à bord de 5,8 pouces. A l’œil, l’image reste cependant très séduisante, lumineuse, avec une large palette de couleurs. Les deux haut-parleurs stéréo permettent de s’affranchir d’un casque ou d’écouteurs et de profiter d’un son plutôt bon.
De meilleures photos de nuit
Avec un seul capteur photo arrière, le SE accuse un réel retard face à ses concurrents mieux équipés. Même si à travers iOS, le terminal propose une interface photo complète et dernier cri, les 12 mégapixels (f/1.8, avec zoom numérique 5x) embarqués sont à la peine.
Le traitement désormais opéré autorise l’utilisateur à davantage d’audaces nocturnes dans le viseur. A l’arrivée des photos moins bruitées.
Pour les selfies, Apple conserve les 7 mégapixels (f/2.2) déjà embarqués sur le précédent SE.
L’iPhone SE est également 5G. Encore un argument, certes, mais qui n’est peut-être pas celui qui touchera en premier lieu ses acheteurs potentiels, qui n’ont peut-être pas le budget pour s’offrir un forfait très haut débit.